9 février 2014

S'offrir...(4)

J'ai toujours cette inertie cérébrale, je peine à remettre mes idées en ordre, je peine à retrouver les dates, les périodes... Tout est confus. C'est tout moi, lorsque les choses vont mal, ma mémoire s'active à tout supprimer. Aussi surprenant que cela puisse être, j'arrive même à oublier des prénoms ou des moments intenses partagés... C'est ainsi que mon corps, mon âme se protège.
À peine je l'ai quitté que je ne me souviens plus du prénom de cette belle brune rencontrée au Bizz'Art.

J'aime ce sentiment de légèreté que m'apporte mes orgasmes. Cette libération d'ocytocine devient une drogue dure, si dure... Qu'elle me manque déjà.

Je longe les quais, rallume mon téléphone... Des mails. Gaspard. Il veut savoir si je viens... Ce que je fais, où je suis. Je m'agace. Puis, je me dis pourquoi pas. Pourquoi pas finir ma soirée avec lui. Je lui adresse un mail, je lui explique rapidement que je n'ai pas de voiture et que je souhaiterai le voir. Heureux hasard ou acte prémédité de sa part, il est sur Paris. Il me rejoint assez rapidement, me voilà dans sa voiture silencieuse. Il ne dit rien non plus, il à l'air agacé, il a ce petit tic nerveux qui fait que l'on pianote sur le volant. Il ne me regarde pas. -Tu sais, ce n'était pas une obligation... "Quoi donc?" -De venir... Silence.

Nous arrivons, descendons, montons. Une fois la porte fermée, en se dirigeant vers sa chambre tandis que je reste plantée en plein milieu, il me lance sans même poser les yeux sur moi "Déshabille-toi" -Pardon? "J'ai dit, déshabille-toi"... Je souris, je me dis qu'il souhaite que je retire mon manteau, avant qu'il ne rajoute "Entièrement. C'est un ordre..." , je suis stupéfaite, mais l'idée m'excite, j'exécute.

Je suis maintenant nue en plein milieu de son appartement. Il avance vers moi, me prend par la main, me conduit dans sa chambre, puis m'allonge sur son lit. Je suis fixe, il s'allonge à mes côtés, lui est resté habillé... Je me sens mal. Ses mains effleurent mon corps dans toute sa longueur, il pose un baiser de temps en temps... "Ta peau est si délicate..." "Où étais-tu? Avec qui?" le climat devient lourd... Je me sens jugée. Il écarte mes jambes. Un doigt effleure ma chatte, l'écarte... "Tu es trempée!" "Pourquoi? Avec qui étais-tu?" Je n'aime pas ce ton, l'allure que prend la situation ne m'inspire pas, j’essaie de me relever. Il me plaque. "T'ai-je ordonné de te relever?" Il me retourne vivement, claque mes fesses... Je pousse un cri. -Arrête! Il claque à nouveau. Encore.

Des larmes coulent. Il me retourne... "Qu'as-tu fait?" -Rien "Rien?" -Aucun homme ne m'a baisé. "C'est ce que tu souhaitais?" Il me retourne sur le dos, relève mes jambes... "Je vais te donner ce que tu cherches..." Il dégrafe son pantalon sort son sexe lourd, qu'il plante dans ma chatte... Je pousse un hurlement. Une de ses mains se pose sur ma gorge "Tais-toi!" . Mes jambes sont en l'air, sa bite enfouie en moi, tout en continuant à forcer sur ma gorge, il pilonne ma chatte. Je pleure. "Pleure, oui, pleure... Tu m'excites." Son souffle grandit, il pilonne encore plus fort... Sa bouche se pose sur mes yeux, maintenant c'est son corps habillé, lourd qui m’enveloppe, il me baise fort. Entre la douleur, la colère et mes larmes... Je sens le plaisir naitre en moi... Je m'excite, ma chatte frissonne. Il cogne, je l'enserre... Je l'accompagne. Il cogne. C'est bon. Puis se retire "Mets-toi à quatre pattes!" m'ordonne t-il, je m'exécute. Mes fesses lui sont offertes, il écarte un peu mes jambes, il me fesse... C'est douloureux, il me fesse encore. C'est bon. Je gémis. À chacun de ses coups, la pièce fait écho du claquement de ses mains sur mes fesses, la douleur devient plaisir... J'aimerais qu'il continue. Qu'il claque ma chatte. Il claque ma chatte. Puis, se rapproche, je sens sa bite raide contre mes fesses, il me prends en levrette. Il cogne fort, agrippe mes cheveux, il tire... Il baise, baise... Fort. Encore. Je le sens monter... Il va venir. Ma chatte douloureuse, se gonfle de désir, de plaisir... C'est douloureux et bon. Je pleure, je jouis. Il s'écrase sur moi... "Tu m'appartiens..."
Il jouit.