26 février 2014

Chuuut...

23 février 2014

Pensée Du Dimanche Soir...

Si pour une journée, il m'est donné l'occasion d'être un homme... Ce jour, je le passerais avec une femme.  
J'aimerais lui faire l'amour, rien que pour ressentir le plaisir de voir une femme s’abandonner dans mes bras, mais aussi pour découvrir le plaisir de la pénétration. J'aimerai connaître les sensations d'une bite qui s’enfouit dans une chatte. 
J'aimerai à mon tour pousser ce petit souffle que l'homme émet à mon oreille lorsqu'il me pénètre. J'aimerais connaître l'émotion qui le traverse lorsqu'il me sent frêle dans ses bras.
Prendre du plaisir, donner du plaisir sont deux notions bien différentes, dernièrement, une amie m'a posé une question des plus simples "Comment donnes-tu du plaisir à un homme?"... Si la question paraît très simple, j'ai tout de même été incapable de répondre. Je ne pense savoir comment exactement donner du plaisir à un homme. Ce qui peut paraître assez contradictoire vu le nombre de texte que j'écris, vu le nombre de texte dans lequel je dis mon désir de faire l'amour à un homme... Et pourtant, ce que je décris ne tient qu'à mon propre plaisir... Lorsque je passe ma langue sur le corps d'un homme, mon but premier n'est sans doute de lui donner du plaisir, non, mais d'en prendre. Je prends du plaisir ainsi. Je suce... Et je m'excite. Je ne suce pas pour lui, je suce parce que sentir sa bite frémir, grandir entre mes lèvres m'excite. J'embrasse, je caresse avec gourmandise et tendresse, parce que c'est mon plaisir. En un mot, je baise égoïstement.
Alors comment donne t-on du plaisir à un homme? 
Je ne sais pas. Tout ce que je sais et dont je suis certaine, mon homme aime me voir et m'entendre prendre du plaisir. C'est peut-être ça, donner du plaisir à un homme... En prendre, jouir simplement dans ses bras.
Jouir pour le plaisir de son partenaire. 

20 février 2014

(La Parenthèse...)

Je ne sais ce qui m'arrive actuellement, j'ai envie de sexe tout le temps. Ce qui n'est pas pour déplaire mon époux. Je le baise quasi quotidiennement... Par deux, trois fois je l'ai réveillé en pleine nuit pour recommencer. Et au petit matin j'en voulais encore. Au début nous pensions que c'était ma grande période fertile, sauf que cela dure depuis plusieurs semaines... Je veux bien ovuler, mais depuis trois semaines... C'est un peu long. 
Je transpire le sexe. Je vois le sexe partout.
Une nuit, il devait être 2h du matin...Alors que je venais de jouir, que je sentais se déverser entre mes jambes le liquide tiède de mon homme, j'ai couru sous la douche pour me rafraîchir. Nue, je me suis dirigée dans la cuisine en gardant tout éteins, j'ai ouvert mon réfrigérateur, et je me suis plantée là une bonne minute, n'arrivant pas à me décider sur ce que je pouvais "grignoter" ou boire. Puis... Je me suis sentie observée. Vous connaissez sans doute ce sentiment qui vous faire comprendre que quelque chose ne va pas... Ma cuisine avec sa grande baie vitrée fait face à un autre immeuble... L'appartement qui plonge directement sur le mien est celui de "l'homme en noir". Lorsqu'il fait jour, mes rideaux en dentelles cachent tout, mais le soir, ma cuisine devient une grande vitrine... De ce sentiment envahissant, je me retourne face à cet appartement, une seconde j'ai un doute, l'appartement est plongé dans le noir complet. Mais j'ai l'impression d'apercevoir comme un mouvement sur le balcon, comme une ombre... Je suis nue, frigo ouvert, face au balcon. Et oui, "l'homme en noir" est bien là, je distingue l'incandescence de sa cigarette. Je referme mon réfrigérateur rapidement et je me fige. Je suis à mon tour plongée dans l'obscurité totale... Est-ce lui? Ou son épouse? M'observait-elle? La silhouette se déplace... Je m'avance et me colle à ma baie... La silhouette entre dans le séjour, puis... Lumière. "L'homme en noir" de dos, il est nu. "Le salaud" me dis-je. Il m'a vu. Sa revanche, vu le nombre de fois où l'air de rien je l'avais observé. 
Il fait mine de chercher je ne sais quoi vers son bureau, puis se retourne face à ma cuisine. Il bande. Surprise, je le regarde à peine quelques millisecondes et je m'enfuis. De mon hall d'entrée, je guette, non pas lui, mais la lumière de son salon. Je veux savoir combien de temps il restera planté là. Comme pour avoir la certitude, qu'il sait que je l'observe. Moins d'une minute. Leur appartement tombe dans l'obscurité. Je suis toute retournée, pas excitée... Mais mon cœur bat très fort. Comme si j'avais pris peur. Dans mon lit, mon cœur continu à battre très fort.
Le lendemain, sortie d'école, "l'homme en noir" patiente, je ralenti mes pas, habituellement entre nous ce sont des simples bonjours, rien de plus, il a un fils, j'ai un fille qui sont dans la même classe. Aujourd'hui, je n'ai pas envie de le croiser, je fais mine de plonger toute mon attention sur l'affiche de l'expo "Brassaï". La photo en noir et blanc c'est mon plaisir. Sur mon portable, je note les dates, et là, je l'entends... "Bonjour..." - Bonjour... "Brassaï..." Le sujet lancé, je m'étale, je lui confie mon envie de m'y rendre... Il me répond que lui également... Puis... "Si vous voulez, nous pourrions y aller ensemble..." Une fraction de seconde... Rien qu'une fraction, je nous ai vu à l'expo, moi, une jambe relevée par lui qui littéralement me baise entre toutes les photos à me couper le souffle. Ma chatte palpite instantanément. Je le revois nu dans son salon, cette fois, mon cœur ne s'affole plus... Mais mon corps frissonne. Le désir me surprend. Je le regarde, hésite un instant au final je lui dit -Non. Nos enfants nous interpelle. Cette envie m'accompagne chez moi... 
Vous qui semblez me connaître à force de me lire... Qu'ai-je fait?
Je rêve de sexe rapide et complètement indécent. Je me vois baiser un homme alors qu'il ne s'y attends pas, lui sur une chaise, je relève ma robe m'assieds sur ses genoux, me tortille dans tous les sens pour dégrafer son pantalon et là, je sors un sexe dur que nous nous empressons de glisser dans ma chatte en dégageons ma culotte sur le côté. Lorsque sa bite me pénètre c'est mon corps entier qui frissonne... Je l'embrasse à avaler sa bouche entière, j'ai les mains enveloppant son visage, je le baise avec amour, désir et gourmandise... Le plaisir que je prends est si fort... Mon entrejambe est inondé. Je jouis en me faisant mal au ventre.

Quelques heures et c'est reparti. Cette fois c'est un homme qui m'offre un cunni du feu de Dieu. J'aime lorsque qu'un homme me lèche avec gourmandise. J'aime lorsqu'il n'a aucune retenue, qu'il prend plaisir à passer sa langue dans tous les recoins de ma chatte. Je me vois debout lui offrant mon sexe qu'Il accueille telle une offrande. Mes fesses entres ses mains, ma chatte plaquée sur sa bouche, mes mains sur sa tête, j'ondule. Je jouis.

J'ai envie de sexe. J'ai envie d'être prise les jambes sur les épaules de mon partenaire et qu'il pilonne ma chatte profondément... Je rêve de ses va-et-vient profonds, forts... J'ai envie qu'il me baise telle une bête, qu'il s'éclate entre mes jambes... Qu'il fasse monter mon plaisir... Que je puisse hurler son prénom, que je le supplie de continuer... Puis qu'il se retire et jouisse sur mon sexe... J'ai envie de voir se répandre son foutre sur ma chatte, jusqu'à la dernière goutte... Puis son gland l'étalera sur mon sexe entier, de l'introduire que quelques millimètres en moi... Et pour me faire jouir à mon tour... J'aimerai qu'il.... 
Dites... À force de me lire. Vous devriez connaître la suite. Qu'aimerais-je qu'il fasse?
Je me tords de désir. Cette envie de sexe ne me quitte plus. Je pense que cela tient à lui... J'ai envie de lui. Tellement envie de lui, qu'aucune partie de jambe en l'air ne semble me combler. Son corps, ses baisers me manquent. Il faut que je me perde à nouveau dans ses bras.
Il faut que Gaspard me baise à nouveau. 

18 février 2014

GASPARD

Tiens parlons-en.
Gaspard est né de mon imaginaire un soir où je n'allais pas fort bien, si certain noie leur chagrin dans un verre, le mien il se perd à coup d'orgasmes, j'aime réinventer mon monde. Jouir, jouir et jouir. À mesure que je lui donnais forme, je me laissais séduire par lui. Gaspard est la somme de plusieurs hommes, il peut être attentionné, délicat, fort, fragile, fébrile, dominant, jaloux,  romantique ou sadique... Gaspard cultive le plaisir, mon plaisir, il sait ô combien me donner du plaisir peut me réconforter, me combler, me motiver, me rendre heureuse... Il sait que j'aime ces moments où l'on se perd dans les bras de l'autre, où la vie semble suspendue aux souffles entremêlés. 
Gaspard respecte mes non-dits, ce qu'il aime plus que tout c'est d'être mon compagnon de jeu. Il aime être celui vers qui mon esprit coquin s’évade. Il aime mes envies de débauches, il aime mon côté pur et catin. 
Ce soir là, j'ai aimé le voir prendre corps, j'ai aimé faire sa rencontre, j'ai aimé jouir encore et encore... Pour que mes mots aient du sens, lorsque j'écris... Je m'excite. Et Gaspard à su m'emporter très loin. Ce soir là, j'ai retrouvé la capacité d'écrire, de me laisser aller à travers les mots. De fantasmer à nouveau.

Gaspard représentera l'homme, l'homme en général... Gaspard accompagnera dorénavant tous mes plaisirs, en lui vous pourrez peut-être vous reconnaître...

Cependant Gaspard gardera ses caractères de base, il restera mon bel Apollon, parce que tous les hommes que je désire sont à mes yeux  magnifiques. Il gardera son phallus débordant... Parce qu'entre mes jambes, tous les phallus sont débordants.  

Gaspard est mon homme, mon amant, ma muse.


12 février 2014

Je Vais Bien, Ne T'en Fais Pas...



"Lili aussi simplement qu'un baiser, 
nous trouverons une réponse,
 Renvoie toutes tes peurs dans l'ombre 
Ne deviens pas un fantôme sans couleur 
car tu es le plus beau tableau que la vie n'a jamais fait..."

9 février 2014

S'offrir...(4)

J'ai toujours cette inertie cérébrale, je peine à remettre mes idées en ordre, je peine à retrouver les dates, les périodes... Tout est confus. C'est tout moi, lorsque les choses vont mal, ma mémoire s'active à tout supprimer. Aussi surprenant que cela puisse être, j'arrive même à oublier des prénoms ou des moments intenses partagés... C'est ainsi que mon corps, mon âme se protège.
À peine je l'ai quitté que je ne me souviens plus du prénom de cette belle brune rencontrée au Bizz'Art.

J'aime ce sentiment de légèreté que m'apporte mes orgasmes. Cette libération d'ocytocine devient une drogue dure, si dure... Qu'elle me manque déjà.

Je longe les quais, rallume mon téléphone... Des mails. Gaspard. Il veut savoir si je viens... Ce que je fais, où je suis. Je m'agace. Puis, je me dis pourquoi pas. Pourquoi pas finir ma soirée avec lui. Je lui adresse un mail, je lui explique rapidement que je n'ai pas de voiture et que je souhaiterai le voir. Heureux hasard ou acte prémédité de sa part, il est sur Paris. Il me rejoint assez rapidement, me voilà dans sa voiture silencieuse. Il ne dit rien non plus, il à l'air agacé, il a ce petit tic nerveux qui fait que l'on pianote sur le volant. Il ne me regarde pas. -Tu sais, ce n'était pas une obligation... "Quoi donc?" -De venir... Silence.

Nous arrivons, descendons, montons. Une fois la porte fermée, en se dirigeant vers sa chambre tandis que je reste plantée en plein milieu, il me lance sans même poser les yeux sur moi "Déshabille-toi" -Pardon? "J'ai dit, déshabille-toi"... Je souris, je me dis qu'il souhaite que je retire mon manteau, avant qu'il ne rajoute "Entièrement. C'est un ordre..." , je suis stupéfaite, mais l'idée m'excite, j'exécute.

Je suis maintenant nue en plein milieu de son appartement. Il avance vers moi, me prend par la main, me conduit dans sa chambre, puis m'allonge sur son lit. Je suis fixe, il s'allonge à mes côtés, lui est resté habillé... Je me sens mal. Ses mains effleurent mon corps dans toute sa longueur, il pose un baiser de temps en temps... "Ta peau est si délicate..." "Où étais-tu? Avec qui?" le climat devient lourd... Je me sens jugée. Il écarte mes jambes. Un doigt effleure ma chatte, l'écarte... "Tu es trempée!" "Pourquoi? Avec qui étais-tu?" Je n'aime pas ce ton, l'allure que prend la situation ne m'inspire pas, j’essaie de me relever. Il me plaque. "T'ai-je ordonné de te relever?" Il me retourne vivement, claque mes fesses... Je pousse un cri. -Arrête! Il claque à nouveau. Encore.

Des larmes coulent. Il me retourne... "Qu'as-tu fait?" -Rien "Rien?" -Aucun homme ne m'a baisé. "C'est ce que tu souhaitais?" Il me retourne sur le dos, relève mes jambes... "Je vais te donner ce que tu cherches..." Il dégrafe son pantalon sort son sexe lourd, qu'il plante dans ma chatte... Je pousse un hurlement. Une de ses mains se pose sur ma gorge "Tais-toi!" . Mes jambes sont en l'air, sa bite enfouie en moi, tout en continuant à forcer sur ma gorge, il pilonne ma chatte. Je pleure. "Pleure, oui, pleure... Tu m'excites." Son souffle grandit, il pilonne encore plus fort... Sa bouche se pose sur mes yeux, maintenant c'est son corps habillé, lourd qui m’enveloppe, il me baise fort. Entre la douleur, la colère et mes larmes... Je sens le plaisir naitre en moi... Je m'excite, ma chatte frissonne. Il cogne, je l'enserre... Je l'accompagne. Il cogne. C'est bon. Puis se retire "Mets-toi à quatre pattes!" m'ordonne t-il, je m'exécute. Mes fesses lui sont offertes, il écarte un peu mes jambes, il me fesse... C'est douloureux, il me fesse encore. C'est bon. Je gémis. À chacun de ses coups, la pièce fait écho du claquement de ses mains sur mes fesses, la douleur devient plaisir... J'aimerais qu'il continue. Qu'il claque ma chatte. Il claque ma chatte. Puis, se rapproche, je sens sa bite raide contre mes fesses, il me prends en levrette. Il cogne fort, agrippe mes cheveux, il tire... Il baise, baise... Fort. Encore. Je le sens monter... Il va venir. Ma chatte douloureuse, se gonfle de désir, de plaisir... C'est douloureux et bon. Je pleure, je jouis. Il s'écrase sur moi... "Tu m'appartiens..."
Il jouit. 

6 février 2014

S'offrir...(3)

À demain... À demain... Pourquoi à demain? Pense t-il que je reviendrais? Je refuse d'aller le voir. Pas que l'envie n'y soit pas, non, parce qu'il a compris que j'en avais besoin. J'aimerais jouir continuellement. Jouir pour oublier.
Et pourtant, je peine à percevoir mes émotions... J'ai envie d'hurler, mais aucun son ne sort de ma bouche. Ce soir, je me dis qu'un peu de musique ne pourrait que raviver mes émotions. J'irais au Bizz'Art. Un peu comme si j'allais me ressourcer.

Alors pour ce soir, j'ai envie de garder mon regard triste. D'être triste. Il n'y a aucun mal à l'être. Je ne maquille que ma bouche, j'aime cette bouche. Elle sourit bien des fois, lorsqu'elle rit, elle s'ouvre entièrement. J'aime rire à gorge déployée. Elle est belle ma bouche, pulpeuse. Je porte un rouge-lèvres rouge, un rouge mat. Il me fait une bouche gourmande. J'enfile une robe rétro que j'avais déniché dans une boutique "vintage" du 10ème, une vraie caverne d’Ali Baba. Des puces vendues à prix d'or. J'ai payé, payé parce que ce look d'autrefois me sied. Et puis qui sait, la femme à qui elle appartenait, elle aussi à sans doute été triste un jour. Je souris. Mon côté animiste, m'a toujours amusée. 
Pas de voiture pour ce soir, difficile de se garer dans le coin. Je saute dans un bus. Mon regard se perd à travers la vitre, je ne sais trop ce que je regarde... Toutes ses lumières, ces voitures... La vie. 
C'est assez bizarre d'arriver dans ce lieu seule. Automatiquement, les regards se portent vers moi. Je m'en fiche. Je me dirige vers le bar. Une voix grave raisonne, la musique est belle.
-Un verre d'eau s'il vous plait. 
-Pardon?
-Une bouteille d'eau pétillante s'il vous plait...
Il me sert et je lui demande à nouveau, un verre d'eau "plate". Je n'aime pas l'eau gazeuse. Il sourit, il ne saisi pas bien mais me sert tout de même. Je suis là, assise au bar avec mes deux verres d'eau. En d'autre temps, j'aurais ri. Mais l'envie n'y est pas. 
Une jeune femme à la peau laiteuse qui fait de la soul, me fait sourire. C'est beau, le contraste le plaît. Un homme se rapproche, je le fusille du regard, il ne se dégonfle pas.
"Je peux vous offrir un verre?" -Vous noterez que j'en ai deux. Il sourit. Je fusille. "Puis-je vous tenir compagnie?" -Non. 
Je repars transportée par la voix de cette jeune femme. Les minutes passent, elle enchaîne...C'est beau. L'émotion me gagne. Je fonds en larmes. Une main se pose sur mon épaule, c'est celle d'une jeune femme... "Venez..." Je la suis par mimétisme.

Nous voilà dans les toilettes dames. Je pleure à chaude larme. Elle me caresse l'épaule silencieusement. Je sèche mes yeux. Je croise son regard à travers la glace. Elle sourit. Elle est belle. Elle a cette superbe bouche pulpeuse. De longs cheveux frisés et de grands yeux. Je souris, m'excuse... Elle fait comprendre que non. "Vous savez, avec votre air triste, mon chéri, vous trouve jolie." Enfin, je ris. Elle rit. 
Je me retourne et ses yeux rieurs me troublent... Je m'approche d'elle, elle me caresse la joue... "Vous souhaitez en parler?"... Je pleure à nouveau. "C'est un homme? J'en suis sûre, vous pensez qu'il le mérite?" Je baisse la tête... Elle lève mon menton... "Regardez-moi... Pourquoi-vous ternir les yeux?"  Ma tête ainsi relevée, je n'ose croiser son regard, mes yeux se posent sur sa bouche... Une belle bouche, je ne l'entends plus, je ne vois que ses lèvres, s'ouvrir, s'arrondir, se pincer et se fermer... Une belle bouche, une de celle qui vous donne envie d'y mordre. Je me rapproche... Je l'embrasse. Un instant de surprise, puis elle répond à mon baiser. Elle enveloppe mon visage entre ses mains, elle m'embrasse. La douceur de nos deux bouches est agréable... Nos langues se mêlent. J'aime l'embrasser. Ses mains se portent à ma nuque, elle  me caresse... Me plaque contre les murs des toilettes.  Nos caresses deviennent indécentes... Je caresse ses seins, elle caresse les miennes... Mon corps entier se rempli de ses caresses.

Puis elle me traine dans une des cabines, nous refermons la porte. Nous palpons nos seins, nos fesses... J'écarte mes jambes pour qu'elle glisse sa main. Elle caresse ma chatte... Quitte ma bouche, embrasse mes seins... Puis... Puis s’accroupit et sa tête s’enfouit sous ma robe. Ses lèvres pulpeuses posées sur ma chatte est un délice à me couper le souffle, je me branle avec sa bouche. J'écarte un peu plus les jambes, je frotte, je tourne, j'écarte un peu plus... Elle maintient mes fesses avec ses mains, elle embrasse ma chatte, lèche, suce... Que c'est bon. Mon corps entier frissonne. Cette belle inconnue sait me donner du plaisir. Je jouis. Elle ne bouge plus. Je caresse sa tête. Elle se relève. Essuie sa bouche. Je l'embrasse à nouveau. Nous quittons cette petite pièce exiguë.
Nous voilà face au miroir, je peine à la regarder, je me lave les mains. Elle se lave les mains, me demande de rejoindre leur table. J’acquiesce. Elle sort. 
Je quitte les toilettes, les vestiaires, je récupère mon manteau.

Je disparais.

5 février 2014

S'offrir...(2)

J'ai renvoyé un mail à Gaspard. Cette fois-ci, il était court... Très court. 
"Puis-je te voir?"
En guise de réponse, il me renvoie son adresse. Je maquille à nouveau ces yeux tristes qui ne semble me quitter... Ce soir pour le faire bander, je porte du nacré. Fleur d'Afrique d'Aubade. Prétentieuse je suis. Ma peine me rend de plus en plus arrogante. J'aime cette arrogance, elle feint de me retenir debout.
Je me gare, descends. Me décoiffe en me dirigeant vers l'immeuble, cette fois-ci un coup de chance, une jeune femme sort de l’immeuble, je me faufile sans même lui porter un regard. Je n'ai envie de ne croiser aucun regard. Je reprend les escaliers, réajuste mes bas, mon porte-jarretelles. J'arrive sur le pallier face à sa porte, je retire cette longue écharpe que je porte à ma cou, je bande mes yeux. Quelques coups à sa porte. Il m'ouvre. 
Il rit... "A quoi joues-tu?" -J'ai honte. Mes mains, le tapote pour vérifier que c'est bien lui... Son visage, son corps... Il rit toujours. Il me rapproche contre lui et tente de me retirer ce bandeau d'occasion. -Non, j'ai envie de toi. Prends-moi. Gardons mes yeux fermés et prends moi. Je l'embrasse, je sens ses mains parcourir mon corps rapidement, mes vêtements sont retirés à la va vite. Il caresse mes seins, les embrasse. "Mmmm, tu es excitante... Tu veux que je te baise? C'est ça? C'est ce que tu veux?" J'en suis toute excitée de l'entendre parler... - Oui, baise-moi. Je suis à toi. 
Il dégrafe son pantalon, face à moi, il tente de me pénétrer debout... Nous échouons... Il me traine un peu partout dans son appartement, je me retrouve dos contre mur... Oui, cette fois-ci, je peux relever mes jambes, me suspendre à sa taille. Son sexe se rapproche de ma chatte, il tire ma culotte sur le côté, il frotte son gland sur ma chatte humide, lubrifie sa bite. Il me pénètre lentement. Très lentement. Gaspard à une bite énorme. Elle pourrait être douloureuse s'il ne s'y prend pas délicatement, lentement son gland me pénètre, il continue à s'enfoncer. Je contracte, mes ongles se plantent dans son dos. Il s'arrête. "Chut... Détends-toi" me murmure t-il... Je relâche. Les va-et-vient débutent. Je sens ma chatte se dilater, sa bite se lubrifier... C'est bon. Il avale ma bouche, mes seins, il cogne sec. Fort. Il me baise. 
Mes ongles se plantent à nouveau dans son dos, cette fois-ci, c'est ma chatte qui se contracte de plaisir, je lui dis que je vais jouir... Il cogne encore plus fermement, ses mains sur mes fesses, il les empoignent. Je tiens à l'équilibre. Je jouis. Il grogne. Il jouit.
On reste accrochés ainsi quelques secondes... Les quelques secondes où son foutre se déverse en moi. Son cœur bat fort, très fort. Il est à bout de souffle, à bout de force. Il me redescend, je quitte sa bite, qui elle reste toujours dressée et luisante. Des rires gênés. Nous, nous dirigeons vers sa salle de bain. Silencieusement chacun se nettoie, je suis dans la baignoire, sa bite dans le lavabo. Je ressors, rassemble mes affaires, il allume une cigarette. Je lui fais signe, que non. Je n'aime pas l'odeur du tabac. Je m'approche, l'embrasse. 
- Merci.
"Attends, je te raccompagne."
- Non, ça ira. Merci.
Je l'embrasse de nouveau. Je me retourne... Il me lance. "A demain".
Je ne me retourne pas.

4 février 2014

S'offrir...(1)

A l'époque où nous n'étions que de jeunes adolescentes, lorsqu'une peine de cœur me surprenait, mon premier réflexe était de vomir. Allez savoir pourquoi... Peu importe le lieu où je pouvais être, c'était plus fort que ma raison. Je vomissais. Puis, je filais de longues heures sous la douche. Je me lavais encore et encore...

Cette scène avait le don de mettre ma sœur aîné en colère, un jour alors que je rendais mon repas en tentant de lui dire que l'amour de ma vie m'avait trompé, elle me  lança "si seulement tu arrêtais de te prendre pour le centre du monde, tu arrêterais de dégueuler et tu ferais sans doute comme tout le monde! Pleure!!" Était-ce ça mon problème? Étais-je si fière? Refusais-je seulement de pleurer?

Est-il que des années plus tard, lorsque les choses me paraissaient insupportables, je vomissais. D'ailleurs, la première fois où j'ai mis un coup de canif à mon contrat de mariage. J'ai eu cette montée horrible au point de vouloir dégueuler sur moi-même. Je me souviens avoir quitté mon partenaire plus vite que la lumière puis avoir passé des heures sous la douche. 

La nuit dernière j'étais en colère, très en colère... J'ai vomis. J'ai vomis à avoir mal au ventre, j'avais la tête dans le lavabo, je laissais couler l'eau et lorsque j'ai relevé la tête. Le reflet que me renvoyait le miroir de moi-même m'a écœuré encore plus. J'ai vomis à nouveau. Puis, je me suis dit... Merde! Pourquoi?! Il faut que les choses changent. Je me suis redressée, j'ai préparé un bain. La douche il en était hors de question, il me fallait rompre ce satané rituel.

Dans mon bain je me suis repassée tout un tas d'activités que je pouvais faire... Cinéma, théâtre, shopping ou encore une ballade dans les rues de Paris... J'avais envie de me détendre.

C'est à ce moment que l'idée m'est venu. Mon adresse mail de secours... Et là, j'avais sous les yeux, un trop plein de mails de personnes avec qui j'avais plus au moins discutés. Des personnes qui m'avaient laissé très clairement comprendre que c'était "open", quand je voulais où je voulais...

Pierre avait une belle tête... Il était drôle, sympa. Mais je n'avais aucune photo de lui nu. Oui, à cet instant, le nu avait toute son importance... Je passais. Louis... Lyon. Non. Fred, bien trop bavard. Gaspard... Oui Gaspard. Il était assez ambigüe. La première fois où je rentrais en contact avec lui, c'était par le biais de son phallus proéminent qui tournait sur twitter. Alors que toutes les femmes paraissaient choquées, moi, je trouvais son phallus terriblement excitant. Je l'ai complimenté. Un compliment qui à mon grand regret avait fait disparaître l'ensemble de ses photos, il m'avait cependant glissé un message privé. J'étais ravie.

Certains soirs, il m'adressait une vidéo. J'adorais. J'adorais l'entendre venir. Il y a quand même quelque chose de fascinant lorsqu'on un homme se branle. Quelque chose de terriblement excitant, et Gaspard savait comment m'exciter, comment m'amener à mon tour à me caresser.  Un jour, j'ai fini par voir sa tête. Gaspard est un bel homme. Avec une belle gueule, c'est assez déstabilisant lorsqu'on réalise que dans le fond, il n'avait pas grand besoin de mettre son anatomie comme un point fort. C'est vraiment un bel homme avec une belle situation. Sans doute pas très futé. Mais à quel titre devrais-je le condamner? N'avais-je pas montré mon sein?...

Ce soir c'est décidé je vais saisir l'opportunité qu'il m'avait offert. Je lui adresse un mail.

"Bonsoir Gaspard, je mentirais, si je commence par m'excuser en prétextant que j'étais fort débordée pour n'avoir répondu à ton dernier mail. Je n'en ressentais simplement pas le besoin. Et pourtant ce soir, dans la panoplie de mail que j'ai reçu, ce sont les tiens qui me donne envie de te rencontrer. J'ai envie de m'aérer l'esprit, de me détendre, de jouir. Penses-tu qu'il te soit possible de me faire l'amour? Silencieusement sans que je n'ai à te dire les raisons de mon mal être? Si l'envie n'y est pas, je comprendrais. Merci de me répondre assez rapidement. Vellini".

Presque instantanément, il me répondait, j'avais son adresse, un code d'entrée. Puis une demande "sois sexe". Je refusais de chipoter sur ce message qui semblait dire que ma seule venue n'était pas suffisante. Il fallait que j'attise son désir. En un mot que je réussisse à le faire bander.

Je choisi une guêpière, rouge, sans culotte... Des bas accrochés... Je me maquillais, je pris un temps fou à faire les yeux. Je ne voulais pas d'un regard triste. Je le voulais gourmand, sexy. Une bouche plus naturel. Je sautais dans ma voiture. Une banlieue parisienne... Meudon la forêt.

Sur mon trajet, j'eus quelques frayeurs lorsque je senti que ma voiture peinait à monter cette pente qui menait à son domicile... Je suis une piètre conductrice.

Je suis devant son immeuble, ni inquiète, ni excitée. Décidée simplement. J'aurais pu solliciter les services d'un putain, c'eût été pareil. Je m'annonce via son interphone, j'accède à la seconde porte, pianote le second code. Je choisi de prendre l'escalier, il est au premier. Je ne veux croiser personne, ne sourire à personne. J'en profite aussi pour me décoiffer... J'ajuste simplement ma frange. Il paraît que les cheveux en pétard c'est sexe! Lorsque j'ouvre la porte des escaliers, il m'attend sur le palier... Il paraît surpris... "Ah oui! Tu es belle!"... Était-il inquiet? Je ne lui en veux pas... Il n'avait aucune idée de ma tête. Le voilà rassuré... J'en suis pas plus flattée. Je n'ai que faire des compliments.

Il m'aide à quitter mon manteau, en profite pour poser un baiser à l'arrière de mon cou... C'est agréable. Enfin, je réalise l'excitation de la situation. Des petits papillons naissent au bas de mon ventre. Il est beau. Vraiment beau. Il me propose un verre. J'accepte un verre d'eau. Quand il revient verre et bouteille d'eau à la main. Je suis debout face à lui en petite tenue. J'ai lâché quelques mèches de mes cheveux sur mes épaules, réajuster mes seins, ma guêpière me met bien en valeur. Il rit. "Oh! Tu es vraiment très belle" cette fois-ci je prends le compliment. Je m'avance vers lui, je débarrasse ses mains... Il les pose sur moi, avec mes talons je fais presque sa taille. Il enfoui sa tête entre mes seins. "Que ta peau est douce! Tu es belle... Que tu es belle" je sens son sexe grandir. Mes mains caressent sa nuque... Nous nous embrassons.

Il m'embrasse délicatement, ses mains me caressent lentement... Je le traine vers le canapé que j'avais repéré, je le bascule... Il s'assoit, je suis à califourchon sur ses genoux. Sa bite est dressée sous son pantalon entre mes jambes. Je commence par balloter mes hanches sur ce sexe. Il m'embrasse toujours aussi délicatement. Je me sens presque précieuse. Ses mains n'osent pas descendre sur mes hanches encore moins sur mes fesses... C'est moi qui vais les poser... "J'ai envie de toi, tu es bandante. Tu m'excites"... Je lui murmure que je suis à lui... Entièrement à lui. Il se relève tant bien que mal, je me retrouve les bras accrochés à son cou, les jambes à sa taille. Portée, il m'emmène dans sa chambre.

Posée sur son lit... Il glisse lentement entre mes jambes, sa bouche rencontre ma chatte nue. C'est explosive... Il me suce. Il ne me lèche pas mais prend entièrement ma chatte, mes lèvres et mon clitoris.. Ils sont happés dans sa bouche, il me suce. Que c'est bon! De temps en temps sa langue me pénètre. Je sens son désir, puis je ne sais comment, je sens son doigt glisser dans ma chatte et mon clitoris sucé par sa bouche. Je n'avais connu de telle pratique. C'est bon... J'hurle, je me tortille... Il me replace. Il y va encore. Je sens que je vais jouir... Je plaque sa tête entre mes jambes... Je jouis. Je sens très nettement un liquide s'échappe de ma chatte. Ai-je une éjaculation d'homme? Ses cheveux sont tirés... Il lèche. Me boit presque. J'ai ces spasmes qui n'apparaissent que rarement... Ces spasmes qui signent un plaisir au paroxysme. Je n'ai pas un orgasme... J'ai une somme de microorgasmes qui peuvent paraître interminable. Je le libère et lui demande de m'aider à arrêter cela. Il faut qu'il comprime pas chatte fortement avec sa main. Je tremble entre ses bras. Je bafouille un "c'est normale.." Je ne veux pas qu'il prenne peur. Il faudra qu'ensuite je lui explique qu'il peut être fière de ne pas m'avoir offert un orgasme mais une multitudes d'orgasmes... Il comprime encore et encore alors que je continue de jouir et que je m'accroche à sa bouche. Enfin. Je m'apaise. Je suis blottie contre lui. Satisfaite et légèrement honteuse d'avoir jouis si vite et aussi intensément. Il me parle... Je n'entends pas fort bien... Je me dégage quelque peu... "Tu es encore plus belle lorsque tu jouis..." Je souris. Je l'embrasse.

Je me réajuste, certes j'ai pris mon pied... C'est à lui aussi de jouir.. Je glisse ma main dans son pantalon... Enfin, j'ai en main ce sexe que j'avais tant fantasmé... Je le caresse... Lentement je quitte sa bouche, longe son torse et je sors sa bite que j'embrasse avant de la faire disparaître dans ma bouche... J'entends son souffle que j'avais tant de fois entendu... Sa main se pose sur ma tête... Je suce... Je le sens vibrer. Il apprécie... Je m'applique. Je lèche ses testicules, je tourne autour de son gland, ma langue lèche son méat... Je l'avale à nouveau. Je l'entends gémir plus fort.

Puis, brusquement il m'arrête. Se redresse. Se rhabille. Je ne comprends pas. Il sort de la chambre, je l'interpelle... Me laisse entendre qu'il revient... J'entends un verre d'eau se remplir... Il boit. Son verre toujours à la main. Il se place à la porte... "Désolée... Je ne peux pas te faire ça... Pas ce soir. Je ne pourrais pas être fière de moi." Je ne saisi pas.... Pourquoi? J'en ai envie. "Non, tu as jouis. C'est bien. Ne te laisse pas aller, je ne pense pas que ça soit le bon jour... Un autre jour si tu veux..."

Et là... J'ai reconnu cette sensation presque familière... Quittant son lit immédiatement... J'ai vomis à ses pieds. Il m'a laissé faire. M'a relevé, conduit dans sa salle de bain. J'ai pris une douche. Il s'est nettoyé à nettoyé la pièce et lorsque je suis revenue. Il fumait sur son balcon. "Est-ce moi?" Non. "Veux-tu en parler?" Non. "Je te raccompagne?" Non. Je rassemble mes affaires... Le remercie, l'embrasse à nouveau. Puis me dirigeant vers la porte. Il me lance. "J'aimerais, te revoir".
Je suis partie. Je ne me suis pas retournée. Dans mon garage, j'ai écarté mes jambes, glissé une main sur ma chatte... Et je me suis caressée en pensant à cet homme. Il est beau.

Terriblement beau.

3 février 2014

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