29 décembre 2008

Envie de Lui


Je ne pensais pas que cela arriverait de sitôt, mais je ne peux plus me le cacher , j'ai horriblement envie de lui.

Envie de cet homme qui à chacun de ses mots mon corps frémit, de cet homme si délicat, tendre et sensible. De cet homme à la plume vibrante, impudique, sensuelle, excitante... sextoyante*.

J'ai envie de l'autoriser à m'amener vers la découverte de cet autre plaisir, j'ai envie de lui faire partager mon plaisir de sucer, de l'amener sur l'autoroute du plaisir, de nous mettre en scène, mais aussi de partager ce plaisir exquis.

J'ai envie de me sentir frêle dans ses bras, de sentir le sol se dérober à mes pieds sous le flots de ses baisers. Envie de lui faire partager tous mes petits plaisirs, de lui montrer chaque détail de mon corps.

J'ai envie de le conduire aux fantasmes les plus fous que je n'ose admettre ni m'autoriser.
J'ai envie d'oser avec lui, j'ai envie de lui dire que c'est lui, lui et personne d'autre.
Je veux être sa libertine, sa sensuelle, sa courtisane*...

Chaque jour qui passe, chaque jour je rôde au devant de sa porte, je l'observe, je le guette, je m'affole.
Chaque jour, je me remplis de ses notes, que je lis et relis sans m'en lasser.
Chaque jour, je le désire un peu plus.
Chaque jour, je me dis que c'est aujourd'hui.

Je meurs de désir pour lui et il ne le devine pas. Il ne se doute de rien, il ne le sait pas.
Je ne lui ai rien laisser transparaître, pourtant, chaque mot que je lui adresse crie ô combien mon désir pour lui.

Je suis arrivé chez lui, un peu par hasard, son pseudo ridicule m'y a amené, dès les premières lignes, je me suis sentie remplie de désir. J'en ai pris peur et je suis parti. Non me suis-je dis, non , pas une nouvelle une fois. Non!

J'ai beau me refuser à cette idée, j'ai beau regarder d'autres gens, d'autres cieux, ses mots me reviennent et sèment le trouble en moi.

Alors, j'y suis retournée, timidement...

Et chaque jour qui passe, je lui parle.

J'aimerais avoir le toupet de le lui dire, j'aimerais pouvoir lui dire que je rêve de m'abandonner dans ses bras, que je rêve de sentir son souffle au plus près de mon corps, que je rêve de le prendre entre mes lèvres, que je rêve de le sentir en moi, que je rêve de sentir ses doigts explorer ma mouille, que je rêve de le plaquer dans un lit et de le chevaucher.

J'aimerais que tour à tour qu'il me désire, qu'il me fasse l'amour, qu'il me baise.
J'aimerais le séduire, j'aimerais lui faire la cour, j'aimerais au dela des mots gribouillés çà et là lui montrer mon désir pour lui, rien qu'a lui.

J'aimerais pouvoir lui dire: "Pseudo ridicule, j'ai envie de vous..." affreusement...

Mais lorsqu'on s'est trompée une fois, la peur... Cette peur là vous tenaille si fort que l'envie de vous laisser aller, d'oser ne semble ne plus réapparaître.

Ainsi chaque jour, je cultive jalousement ce désir, chaque jour, je jouis en pensant à lui.



*(heuu...oui! Désolée mais sa plume est telle un sextoy voire mieux.)


Découvrez Carla Bruni!

26 décembre 2008

Plaisir exquis


Il existe des plaisirs, tant de plaisirs que quelques fois je me résous à tous les englober en un seul, celui du plaisir d'aimer, le plaisir d'aimer les plaisirs, tous ses plaisirs qui rendent la sexualité merveilleuse. Le plaisir de s'abandonner, de ne plus être maître de son corps, le plaisir de redécouvrir chacun de nos sens.
D'apprécier le toucher, pour découvrir ou redécouvrir des zones érogènes, sensibles.
D'affiner son odorat afin de percevoir toutes les odeurs, les plus infime, les plus intime.
De voir chaque parcelle du corps de l'autre, de le voir comme nous ne l'avons jamais perçu.
De goûter à l'ensemble des secrétions.
D'entendre le plaisir, pour le moduler, le grandir, et l'exploser.

Ce plaisir d'aimer qui nous oblige à satisfaire l'autre.

Aussi, il existe un plaisir exquis, un plaisir qui me rend dingue.

Le cunnilingus, ce petit plaisir savoureux, tendre, doux, délicieux.

Je rêve d'une léchouille gourmande, non pas baveuse, rapide, ou affamée. Non d'un cunni élégant, fin, agile, distingué, raffiné, subtil, enivrant,voluptueux, fait avec gourmandise. J'aimerais qu'il prenne le temps de me découvrir, de me déguster tel un bon vin. Qu'il admire ma chatte, qu'il la hume, qu'il la touche, qu'il l'entende frémir et qu'il la goûte.

J'aimerais qu'il prenne son temps, le temps, il va de soi que ce plaisir pour ma part n'est pas une fin mais une mise en bouche, un de ses préliminaires qui m'ouvre l'appetit, qui prépare ma gourmandise, qui me rend sensuelle, bestiale et catin à la fois.

J'aimerais que ce plasir soit renversant... si renversant que j'aimerais être prise à la renverse.
Allongé sur le ventre, mes genoux prenant appuis légèrement dans le lit, surélevant ainsi mon bassin pour favoriser l'offrande de ma croupe. J'offrirais ma chatte et mes fesses au gré du désir de sa langue, un plaisir double, un mélange entre un anulingus et un cunnilingus. J'aimerais sentir sa langue parcourir mon sexe, ses mains caressants mes fesses, sa langue remontant, fouillant mon petit trou et retournant baiser cette chatte humide et enflammée. J'aimerais qu'il s'arrête, qu'il tente de pénétrer mes profondeurs, qu'il chatouille mon clitoris, qu'il le rende bandant.

Ainsi, toujours dans cette position, lorsqu'il me sentira fin prête à le recevoir, que mes cris, mes gémissements auront remplis la pièce, il viendra se coller à moi, engagera son membre engorgé dans mes profondeurs, ses mains sur mes hanches, je n'aurais aucun mal à me relever pour lui offrir une levrette bien méritée.

Pique-assiette


Mes envies, mes désirs, mes fantasmes, mais aussi cette gourmandise du sexe ou encore cette légèreté et liberté des mots que j'affiche, peuvent laisser penser que je suis une libertine.

Hélas, à mon grand regret, non, je ne suis pas libertine. Pire, je ne suis même pas libérée, bien trop coincée, trop rigoureuse, trop exigeante.

Et pourtant...

J'aime les libertins, j'aime leur liberté, j'aime leur amour pour le sexe, j'aime les entendre conter leurs petites histoires coquines, j'aime les voir se mettre à nus, j'aime apprendre, découvrir avec eux. De tas de petites choses qui font que certains de mes doutes ou de mes craintes s'envolent. Je ne les remercierais jamais assez de me laisser entrer dans leur intimité, de me faire partager leurs émotions, leur plaisirs.

Même si...

Je reste de la vielle école, j'aime le train-train adrenalisant des amants, j'aime le jeu de séduction, j'aime la fièvre des avants rendez-vous, j'aime cultiver ses petits mensonges qui amènent à l'excuse parfaite dans le but de se retrouver. J'aime braver les interdits, et ce, à deux uniquement, cultiver avec lui un jardin. Libertine je le deviens rien que pour lui.

Certains diront que c'est un jeu dangereux, que son danger viendrait du fait que les habitudes amènent les sentiments. Sans doute... Mais est-ce un danger que d'éprouver des sentiments? De sentir son cœur battre? De se sentir fondre ou plein de désir lorsque l'autre pose son regard sur nous? De planer plusieurs jour après un orgasme? Non, pas pour moi, bien au contraire j'ai besoin non seulement de me sentir éprise pour mieux lui faire l'amour, pour pouvoir m'abandonner, pour pouvoir me libérer, pour pouvoir être sa maitresse, sa catin, sa perverse, sa soumise tout autant que j'ai besoin d'être en admiration face à lui, j'aime le savoir intelligent, le savoir passionné pas seulement du cul, mais sur de tas d'autres sujets que je prends plaisir à découvrir ou simplement à l'entendre parler pendant des heures.

Mon amant, je lui porterai un regard amoureux, rien d'incompatible, rien, dans la mesure où je crois au polyamour, je crois en cette capacité d'aimer différente personnes de différente manières, lui je l'aimerai pour lui.

Cependant...

Cette vision ne traduit en aucun cas une forme d'exclusivité, non, peut-être pas, mais non plus une dispersion totale, les temps ne sont plus bons, le ciel s'est noircit depuis plusieurs années, ainsi il vaut mieux être prudent. Un cunnilingus ou une fellation sous préservatif gâche le plaisir de la langue et dans le même temps ce geste peut s'averer tout aussi dangereux qu'une pénétration vaginale. Que chacun reste "rigoureux" mais surtout respectueux de la confiance de l'autre.


Au final...

La vraie question serait de savoir si du fait que je lui porte un doux regard, que je l'admire, ne finirais-je pas par le désirer tel un époux?

Ben...Non, Parce qu'il aura été mon amant, parce que je ne l'aurais découvert que sous cet angle là, parce que le choix d'un époux va bien au de là de ses quelques heures volées, parce qu'on devenant mon époux je perdrais (peut-être) le merveilleux amant qu'il était. Mais aussi parce que nous pourrons plus mentir et tricher ensemble... Et Dieu seul sait si l'envie de cultiver un autre jardin ne lui viendrait pas. (Ouille!)

J'aime jouer les pique-assiettes tout en restant terriblement égoïste. (Oups!)


Découvrez Helena!

15 décembre 2008

L'autoroute du plaisir


Cela fait plusieurs semaines qu'ils ne sont sommes pas vus, des emplois du temps incompatibles, surbookés, le temps passe et leur désir ne cesse de grandir. Ils auraient pu se limiter à leurs textos coquins ou encore aux dialogues téléphoniques plus qu'érotiques, mais il n'en rien. Il leur faut absolument trouver du temps, du temps pour se perdre dans les bras l'un de l'autre.

Alors, il lui vient l'idée qu'elle l'accompagne lors d'un de ses déplacements professionnels sur Reims, ce qui n'enchante pas vraiment sa belle, entre ce froid horrible et l'idée de l'attendre seule à l'hôtel elle n'est que très peu séduite. Il ne manque pas d'arguments, laisse entendre qu'il ne sera absent qu'un quart d'heure tout au plus.

Ce qu'il ne sait pas, c'est que son angoisse tient plus sur le nombre d'heures qu'ils auront à passer ensemble. Une journée! Et dire qu'en générale le temps passé ensemble frôle une moyenne de cinq heures, avec un décompte quasi identique , la première heure est comme toutes les premières fois, étreintes, séduction, éveil des sens, les 2 heures suivantes celles des tendres envolées, la quatrième celle de l'état paradoxal à mi-chemin entre un état d'orgasme continu et d'une satisfaction, le sourire aux lèvres, ils se congratulent, s'étonnent de ce nouvel orgasme encore plus fort que les autres fois, ils chuchotent quelques mots doux de remerciement, pour finir par somnoler dans les bras de l'un et l'autre.

Puis, la cinquième heure... qui est devenue depuis quelques temps l'heure la plus critique. Depuis toujours cette dernière heure était celle où chacun parlait de soi, de ses projets personnels, du dernier film vu, des soucis professionnels... de tas de choses, sans réellement parler de leurs conjoints respectifs.

Avec le recul, elle se dit que cette heure aurait dû ne pas exister, car aujourd'hui elle la craint plus qu'autre chose, cette heure se remplit de plus en plus de tristesse, lui se sent de plus en plus mal, coupable, et commence par se trouver détestable, si détestable qu'il finit à demi mot par regretter les instants d'avant.

Ces instants qu'égoïstement, elle lui demanderait de renouveler.

Et pourtant...

Elle n'était pas sa première maîtresse ni la seconde, encore moins la troisième ou la quatrième, sans compter son intérêt pour les clubs libertins.
Elle se souvient de la première fois où il lui fît l'éloge de son appétit sexuel, lui déballant sa vie débridée, elle en fut choquée... Puis elle ne sait comment, elle perçut en lui l'amant idéal.
Oui, un amant idéal, pour avoir lu et vu tant de femmes s'éprendre de leur amant, avec lui elle avait la certitude que ce putain de mec à la vie plus que chaotique ne ferait jamais battre son cœur, elle se disait que son intérêt pour le corps féminin était son seul atout, il lui ferait découvrir de tas de petit plaisir. Ce qui se confirma, un vrai bonheur, l'exploration du plaisir en toute puissance.

Hélas, c'était sans compter sur ce traître, ce fourbe, ce vicieux, ce pervers, cet hypocrite, cet être malicieux nommé sentiment.

Elle ne sait s'il s'immisce sans crier gare au moment de la rencontre ou si progressivement il apparaît et prend place. Voilà que son libertin coureur de jupons commençait à réfléchir. Ce qui indirectement l'amène à réfléchir, ce dont elle n'avait guère envie; les choses étaient si bien, si bon, pourquoi vouloir se compliquer la vie?!

Aussi pour ce long rendez vous, elle concocte un projet sensuel, leur trajet sera celle de l'autoroute du plaisir. Elle fera en sorte qu'il n'y ait jamais de cinquième heure, sinon que des heures de plaisirs, d'explorations, de séduction.

Le rendez vous est pris, il leur faut partir tôt, 7h30 porte de bercy.

Pour ce voyage elle se veut sensuelle, sexy, belle et désirable à chaque instant. Elle porte donc une superbe guêpière en dentelle écru à lacets qui non seulement met son 90D en valeur, affine également un peu plus sa taille, laissant apparaître une belle chute de reins, son tanga aussitôt mis semble se noyer sur ce sexe humide qui ne cesse de se remplir dès qu'elle pense à lui, un état d'excitation délicieux. Ses jambes longilignes sont elles habillées d'une paire de bas voilés portés sur des talons aiguille.

Cela fait à peine un quart d'heure qu'ils roulent, et leur désir est déjà au bord de l'implosion, d'une main il se saisit de la main de sa belle et la pose un son pantalon, elle perçoit son membre bandant, dur, elle le caresse timidement...Il ne l'entend pas ainsi, dégrafe son pantalon et laisse apparaître son bel organe, que, dans d'autres occasions, elle l'aurait immédiatement couvert de baisers mais là ils sont sur le périphérique, un périphérique bondé de véhicules, voyant son hésitation , il l'invite...- Regarde le, il frémit de désir.. Baise le..., -Non! Il y a trop de monde! C'est de la pure provocation! - Je m'en fous...Allez! ... - Non! elle se saisit de sa queue commence à la branler tant bien que mal en essayant de la cacher, ce qui bien évidement ne le satisfait pas. Mécontent il retire sa main se saisit de son sexe et commence quelques va-et-vient, geste dont il sait assurément la rendra folle, l'excitera plus que tout. Elle aime voir un homme se branler, elle aime voir ses va-et-vient qui font évoluer le désir. Aussi il lui faut maintenir cette image, l'encourager à continuer, mais également partager cette envie.

Comme hypnotisé, oubliant le monde qui l'entoure elle s'installe dos à la portière, pied sur le siège elle est face à lui, écarte par intermittence ses jambes, il aime, apprécie, elle se caresse les cuisses, frôle sa chatte brulante sous sa culotte, son plaisir est palpable, le sien grandit, ses va-et-vient redoublent - Montre moi... Elle tire sa culotte légèrement sur le coté, titille son clitoris... La vue de ce sexe en plein jour semble totalement le désarçonner, son regard est plein de gourmandise - Mets y un doigt... Son corps frémissant, souffle haletant, elle ne peut résister à plonger dans ses profondeurs, elle en ressort un doigt trompé qu'elle glisse presque immédiatement dans sa bouche. - Oh! ma belle, prends moi...

Encore heureux les voilà comme par miracle empruntant l'autoroute, elle se glisse accroupie sous le siège passager, tête baissée elle part à la rencontre de ce membre tremblotant, s'attarde sur son gland, pour enfin le prendre entièrement dans ses lèvres, elle sent son sexe se raidir de plus en plus sous ses caresses buccales, entend son plaisir, son souffle, ses caresses sous sa nuque font vaciller la voiture, elle se relève... Il en redemande, elle est d'accord, mais prudence, il acquiesce, les caresses reprennent sous les yeux étonnés de certains conducteurs croisés car les zig zag de leur voiture n'ont pu échapper aux autres conducteurs.

Elle se réinstalle dans son siège, jupe surélevée laissant apparaître la dentelle de ses bas , lui, caresse ses jambes et fait disparaît sa main entre ses cuisses. Elle ne peut plus se contenir, elle aimerait jouir, il lui fait signe d'attendre, puis l'invite à s'arrêter en se dirigeant vers une aire de repos.

Stationné, échange de baisers, de caresses, elle tente de l'empaler, il s'y refuse, il est pris soudainement d'une certaine pudeur, l'invite à descendre et tous deux se dirigent vers les toilettes, elle fait une petite tête, elle n'aime pas ses lieux publics... Une à une ils font défilés les portes, puis optent pour la plus grande (?). A peine sont ils entrés, le baisers fiévreux pleuvent, des caresses insolentes, impudiques, puis elle se retrouve suspendue contre mur, jupe relevée, buste offert, jambes écartées, lui, les mains en prise sur ses hanches, son sexe, pénétrant. Ses allers retours sont fermes, forts et terriblement bon, si bon qu'ils bravent le froid avec leur corps transpirants, elle croise ses jambes autour de sa taille, le maintenant ainsi fort en elle, puis entame un ballottement sauvage de sa croupe, il adore.

Ils ne tardent pas à jouir, si fort, que la chasse d'eau tirée à la cabine d'à côté semble leur demander de se taire...

9 décembre 2008

Rémi

Mon Rémi, mais que ne ferais-je pas pour lui…

Il y a des rencontres qui vous marquent à jamais, qui vous passionnent, qui vous mettent en émoi. Comme cet après midi où mon regard s’est posé pour la première fois sur Rémi , mon corps tout entier a vibré.
J’ai adoré son élégance, sa tenue, son langage, oui son langage, car j’ai un faible pour les mots. Un grand faible dirait-on, lorsque le verbe me fait frémir, je fonds.
J’aime l’élégance des mots, même s’il me plaît aujourd’hui à employer les mots les plus crus, j’aime les dialogues bien construits, la profondeur des mots qui font transparaître les émotions.

C’est pourquoi Rémi m’a subjugué.

Mais qui est donc Rémi? Heu… Rémi est un rat. Oui vous avez bien lu, un rat, le héros d’un dessin animé "Ratatouille", un des rares dessins animés que j’ai trouvé génialissime. Pour l’avoir vu et revu des milliers et de millier de fois, je réalise combien mon coup de cœur est énorme.

Un coup de cœur si fort que j’aurais souhaité ne serais-ce qu'une minute être une chatte* pour pouvoir lui courir après.


* Non, Mais! Vous pensiez à quoi?
Sortie en salle en novembre
2007
.

7 décembre 2008

Plaisir de sucer


J'aime la fellation. Oh oui, j'aimerais prendre votre belle queue entre mes lèvres. L'idéal serait que je me saisisse de votre queue molle dans ma bouche, et tout doucement l'amener à grandir, à durcir.

J'aimerais sentir cette raideur évoluer de plus en plus entre mes lèvres, lorsque je vous sucerai, et que ma langue fasse le tour de votre gland, qu'elle longe votre sexe, avant de s'attarder sur vos bourses, qui à leur tour se durciront. Je vous branlerai dans le même temps, et je me branlerais, avant de vous laisser stimuler mon sexe pour m'encourager, pour m'exciter.

J'aime la fellation, car elle m'offre une vue magnifique de votre membre dressé et fier, qui frôle mes lèvres. J'aime la fellation parce qu'au rythme de mes caresses je module votre respiration, votre plaisir.

J'aime la fellation car elle me rapproche de votre fondement, que je rêve de titiller, de lécher, où je rêve d'introduire ma langue, un doigt, pour enfin vous prendre.

J'aime la fellation car en tous lieux je pourrai me glisser, sous une table, dans un lit, m'abaisser dans une voiture, m'agenouiller sous la douche, et vous embarrasser, vous troubler. J'aime la fellation parce qu'elle éveille tous mes sens, développe mon odorat ... hum l'odeur d'une belle queue prête à exploser.

J'aime la fellation parce que je pourrai vous amener à la jouissance et goûter à votre semence.

J'aime la fellation, pour mieux percevoir cette sensation douce de votre peau, j'aime la fellation car lorsque vous poserez votre regard sur moi, vous n'aurez qu'une envie, mordiller mes lèvres, mes lèvres qui vous feront bander à chaque instant.

6 décembre 2008

Masochisme (2)


Cela faisait plus d'une demie-heure que j'étais assise là , face à ce couple qui semblait se rapprocher de plus en plus, je voyais naître leur désir et grandir le mien dans une confusion totale, ce cœur battant la chamade, mon sexe clignotant, se remplissant, bondant. Désir? Ou jalousie? Je ne pouvais répondre.

Le moment est arrivé, celui de rejoindre la chambre d'hôtel que nous avions réservé, il fit signe au serveur, régla sa note et se leva pour aider Clara à quitter sa place. Je pense qu'a cet instant, j'eus un vrai pincement au cœur, je le voyais faire ses mêmes gestes qui d'habitudes m'étaient réservés. Clara paraissait de plus en plus radieuse, belle, désirable, excitante, oui excitante, plus mon regard se posait sur elle, plus mon sexe frissonnait, ce frisson que je ressentais lorsque mon homme s'apprêtait à se perdre en moi, à me pénétrer.

Sur le coup, j'esquivais toute réflexion. Oh! non je ne pouvais pas désirer cette femme! Non pas moi, je le sais, j'aime les hommes, encore mieux, j'aime le phallus, la bitte raide, ce membre dure, pénétrant, j'aime le corps d'un homme, les fesses d'un homme, les baisers d'un homme. J'aime sentir mon corps vibrer sur chacun de ses coups de reins, j'aime qu'il m'empoigne, qu'il me pilonne, qu'il me fasse l'amour, sauvagement, délicatement, avec tendresse. Qu'il me baise.

Ce qui m'excite ici, ce n'est que l'idée d'être près du but, ce but de voir mon homme jouir dans les bras d'une autre. J'en souris, cette idée me conforte.

Ils ont quittés le café depuis plus d'une demie-heure, temps que nous avions jugé nécessaire avant que je ne les rejoignent. Justement un texto m'arrache de mes réflexions futiles. Chambre 305.

Je me lève, règle ma note, mince je n'ai pas pris une goutte de mon café. Un café? Quelle idée , Je n'en prends jamais, et dire que c'est moi qui l'ai commandé! Je ne dois vraiment pas être dans mon état habituel.

Tout en me dirigeant vers l'hôtel, les images défilent dans ma tête, serait-il déjà en elle? Serais-je capable d'entrer dans cette chambre? En serais-je tétanisée?

Chambre 305, je frappe, elle ouvre, une belle pièce au style rococo*, un grand lit semble partager la chambre en deux, du côté de la porte fenêtre, un fauteuil dans lequel il s'est installé, on y distingue également une petite table, ils ont pris le soin de commander à boire ainsi que des amuses bouches.

Il m'invite à me mettre à l'aise, je retire ma veste, il me sert un verre.

L'ambiance est assez timide, en ressent comme une espèce de gène, il n'ose trop me regarder, il sait que je suis désireuse et mal à la fois. C'est à ce moment là pour rompre le silence Clara lance une conversation.

- Situation troublante, Vellini...
- Oui...( Zut! ce fou rire qui ne semble me quitter)
- Qu'attends-tu de moi?
- Rien!...Oh si , faites, faites comme si je n'étais pas là, je vais m'installer, et vous regarder, je suis invisible, faites... (Tout en m'installant sur ce canapé deux places situé à l'entrée de la chambre, m'offrant une vue agréable du couple.)

Illico, presto cette garce... Pardon! Clara, se mit à se déhancher face à mon homme, il pouvait entrevoir son entre-jambes, d'ailleurs timidement, il commença quelque peu à effleurer ses jambes, elle lui fait strip sensuel, remontant sa robe, caressant ses cheveux, ses seins, sa bouche...

Je suis béat , je n'ai encore rien vu de si sensuelle, elle glisse une main dans sa culotte, se caresse. Puis l'air surexcitée, elle détache sa robe.

Je découvre, le corps sublime de Clara, de belles fesses, bien rondes et fermes, des seins sublimes, elle est vêtue de noir, ce noir porté sur sa peau blanche met plus en valeur ses formes, elle divinement désirable.

Mon corps s'est mise à frissonner, mes jambes se sont entrecroiser, ma mouille se noie, mon clitoris explose, il me faut le contenir, mais surtout cacher mon trouble à la vue de ce corps.

Merde, j'aime les hommes, je ne cesse de me le répéter, j'aime les hommmes!

Et c'est comme si elle m'avait entendue, Clara se tourne face à moi, ses déhanchés ne sont plus destinés à mon homme, mais à moi, plus elle se rapproche, plus je tremble, j'essaie de m'enfoncer dans ce canapé, je veux disparaître, je ne veux pas qu'elle remarque le trouble qu'elle crée en moi.

- Tu aimes?
-Pardon?
- Comment me trouves-tu?
- Mmm... Ravissante...
- Oui... Mais encore..?

Elle continue à se déhancher jusqu'à mi-hauteur puis s'assoit à mes côtés, son visage est face au mien... Je sens son souffle si proche, les battements de mon cœur semblent remplir la pièce, je m'entends que ça, je ne sens qu'elle.
- Oui...Comment me trouves -tu ?

Ses lèvres se sont posées sur les miennes. Une rencontre, une première rencontre, un baiser.

Ce baiser, ce premier baiser d'une femme, un effleurement, une caresse, elle baisouille plusieurs fois mes lèvres, fébrile, pleine de désir j'éssaie de les retenir, elle s'esquive, elle joue, m'excite , avant de me les offrir. A la rencontre de nos langues, mon corps s'enflamme. J'aime cette femme, mon corps entier vibre sous ses caresses, elle transperce mon âme, je ne suis plus maître de mon corps, je lui appartiens.

Nous nous embrassons tendrement, les échangent de caresses prennent le dessus, nous sommes comme seules au monde.

Ma douce m'allonge, baise mon cou, mes seins, mon ventre, je ne sais comment elle réussi à me déshabiller, je lui appartient, je m'abandonne dans ses bras, c'est bon.

Nous faisons l'amour lorsque mon homme, stupéfait et excité se décide de nous rejoindre. Clara qui parcours mon corps avec sa bouche, découvre ma chatte humide , elle s'attèle à m'offrir le plaisir au féminin, dans sa quête, Clara la croupe à l'air s'offre à cet homme qui ne semble ne plus exister pour moi, lui, voyeur et acteur profite de la pénétrer, son membre en elle fait remonter les gémissements de ma belle.

J'étais entrain de m'offrir à la femme que je voulais offrir à mon homme, elle était devenue l'espace d'un soir ma maîtresse mais également sa maîtresse.

Lui, ne tarda pas à venir, il s'affala, tandis que Clara et moi, gourmande nous décidons de profiter de nos faveurs, puis, finir par nous endormir dans les bras de l'une et l'autre.