15 juillet 2012

Et Si Nous Osions?

(Remontons le temps... Réédition.)

Et si cet automne, je vous adressais un mail, un mail dans lequel je noterais, une adresse: Villa Caroline, rue de la pompe. Une heure: 20h.
Vous devrez me rejoindre, sans un mot, sans une explication, et vous offrir à moi. Je vous serais offerte et vous serez mien. Lentement au rythme de la nuit nous explorerons chacun de nos désirs inassouvis.
Je serais votre gourmande, votre sensuelle, votre soumise, votre insoumise, mais aussi votre dominatrice.
Soit voyeuse, soit exhibitionniste.
Soit amante, soit catin.
Soit partageuse, soit égoïste.
Avec ma langue, je me ferais experte de chaque parcelle de votre corps.
Je vous aimerai toute une nuit, rien qu'une seule... Puis à l'aube, nos routes se sépareront sans un mot.

Oseriez-vous? Oui, vous! Oseriez-vous?


10 juillet 2012

Le Sexe, la Sexualité et Moi...

Durant mon enfance j'ai fais le catéchisme, j'ai lu la bible comme on pourrait lire un roman, pointant certaines contradictions, je n'ai cessé d'emmerder les prêtres qui nous dispensaient "la bonne parole". Belliqueuse j'étais... Et pourtant j'étais celle que l'on désignait pour faire la première ou deuxième lecture des textes le dimanche, ma petite voix frêle, la gravité et la douceur qui sortait tour à tour de ma voix transportait le monde... Il se disait habité par un "esprit saint".
C'est sans doute à ce moment là que j'ai compris que ce que pouvait percevoir les autres était parfois très éloigné de la vérité. J'étais bien fière de mes lectures, curieusement j'arrivais à m'entendre lire, et j'aimais fort le son de ma voix porté en écho, mais une fois le texte lu, je m'ennuyais comme pas possible... J'avais du mal à saisir les contradictions qui constituent l'humain, je voyais quelques personnes s'agenouiller et prier Dieu comme pas possible, puis une fois la messe terminée, ils étaient comme habités par un esprit malfaisant. De cette époque, je n'ai garder que les lectures d'Ecclésiaste... Me limitant à quelques début de phrases. Aussi, quitte à m'ennuyer, je me recentrais sur moi et mes envies, l'église paraissait à mes yeux comme un lieux d’érotisme absolu...Tant de fois mon entrejambe a frémit, tant de fois j'étais à la limite de remplir l'immensité des lieux par un orgasme.

Il y a peu Ernst me faisait découvrir les nouvelles de Marie Boman... Il prit le temps de me lire"Noces" à mesure que je l'écoutais, je réalisais que non seulement j'aurais pu me décrire avec les mêmes mots qu'employait  la protagoniste mais en plus le texte érotique dépeint  était de ceux qui me font vibrer. Il faut croire que les interdits font ma libido.

J'aime le sexe, ce n'est  plus un secret... Mais pas le sexe vendu à toutes les sauces. Dans mon esprit je fais une vraie différence entre le "sexe" et la "sexualité" je dirais que j'aime le sexe avant d'aimer la sexualité.. J'aime le sexe comme on pourrait dire j'aime la bite. J'aime cette partie de l'homme, et la rencontre avec le phallus une fois la parade du jeu de séduction passée est un moment fort angoissant pour moi... Parce qu'en réalité si je n'ai le coup de cœur pour le sexe d'un homme, rien ne pourra être. C'est complètement superficiel, je sais, mais c'est ainsi, le savoir faire n'arrive qu'une fois l'allure de sa bite m'ait conquise. Il me faut au delà de me sentir bien avec un homme aimer sa bite. Aimer sa bite pour la feller avec gourmandise, pour la caresser avec désir... Pour sentir mon entrejambe frémir lorsqu'elle apparait.

Puis, une fois la rencontre faite, ma sexualité se développe, je ne pense pas être la même amante avec tous les hommes, il va de soi que je reste très expressive, gourmande... Mais l'alchimie qui se créer entre deux individus est unique... Lorsque je baise avec James, je baise avec lui, je reste persuadée de ne retrouver ce que je partage avec lui chez un autre homme, c'est merveilleux, incomparable... Parce que c'est lui, c'est nous... Et si je venais à m’abandonner dans les bras d'un autre, le moment sera également unique, différent, et terriblement bon.  Aucun des hommes que j'ai aimé n'a supplanté un autre, ils étaient tous différents, si particulier qu'à chaque histoire j'avais l'impression de me redécouvrir, de redécouvrir le sexe, la sexualité. C'est certain j'ai fais ou découvert  plus de chose avec certain et pas avec d'autres, c'est ce qui fait leur unicité.

Si l'on part du principe qu'un sexe est un sexe... Alors ce qui fait que mon plaisir soit au summun , c'est tout le jeu érotique qui agrémente ma sexualité...Mon virtuel à plus au moins saisi mes envies, au delà de fondre littéralement face à l'image de sa bite agrandit sur mon écran, j'aime son côté léger à savoir m'émoustiller...Quelques fois nous nous retrouvons à la limite de la morale... Mais que c'est excitant. Il arrive même a me surprendre dans mes plaisirs. Si l'on m'avait dit qu'un jour la possessive que je suis, jouirais encore et encore à entendre un homme donner du plaisir à une autre, je vous aurais ri au nez. Son audace, sa perversion, son exhibitionnisme à rempli ma culotte des jours durant 

Pour que mon plaisir soit, j'ai besoin d'érotiser ma sexualité, j'aurais un orgasme plus détonnant dans un parking que dans mon appartement... Je ferai l'amour plus passionnément sur la table de ma cuisine que dans mon lit même si cela semble plus tortueux... Je me jetterai plus facilement sur la braguette de mon homme au seuil de la porte que sous une couette... Il pourra me regarder droit dans les yeux et traiter de salope... Salope, je serais. Je suis une cérébrale... Atypique. Lorsque ma sexualité va, tout va... Le connard le plus profond devient mon homme brillant, intelligent, beau... Il faut croire plus ils sont cons, plus ils sont bons amants.

La femme, le corps de la femme ou simplement la sexualité entre deux femmes  fait partie de mes exceptions, j'aime de tas de choses dans la sexualité, cependant faire l'amour à une femme ne me tente pas plus que ça... L'idée ne m'excite pas... Cependant tenter d'exciter un homme en me dandinant avec une autre... Oui, pourquoi pas. Mais dans mon fantasme, la suite voudrait que je m'installe et que je les regarde faire l'amour. J'aimerai voir et entendre le plaisir de la femme... J'aimerais les voir tous deux prendre grand plaisir, les voir jouir... Je ne toucherais pas, je ne participerais pas. Non, je me branlerais.

L'homme, le corps d'un homme, la sexualité entre deux hommes. J'adhère. J'en rêve, je veux. Pour moi qui n'aime pas les films pornos, quitte à en regarde un, ce serait celui de deux hommes ensemble. Rien que de l'écrire, j'en suis toute excitée. Je baiserais volontiers, sans caprice, sans aucune honte entre deux hommes qui pourront "s'aimer"... C'est limite, si muni d'un god ceinture, je ne les baiserais pas moi-même tour à tour. Je veux voir un homme sucer avec moi, je veux le voir prendre du plaisir à être pénétrer, je veux jouir entre eux.

Ensuite, il y a toutes les variantes virtuelles qui me titillent... Jouir au téléphone. Jouir face à ma web cam ou mieux assister une masturbe party. Un homme qui se branle est littéralement beau.

Lorsque j'analyse ma sexualité... Je ne peux m'empêcher de penser...

     En enfer, c'est certain, je ferais des partouzes.