J’aime à penser que je suis hyper généreuse en amour... Lucien lui le formule autrement: “idiote”. Ça m’a toujours pliée de rire.
La première fois, j’étais au lycée. Le cousin d’une de mes copines, plus âgé que nous. Pas joli garçon, intelligent et assez sympa. Un jour, alors nous nous trouvions seuls dans sa chambre, il m’a confié sa tristesse à ne point trouver de copine. Il ne se trouvait pas beau, les filles ne le trouvaient pas séduisant. Il s’inquiétait de ne jamais pouvoir se mettre en couple. De ne jamais pouvoir voir le corps d’une femme nue. Et là... J’ai eu tellement de peine pour lui que je lui ai proposé de me déshabiller pour qu’il regarde.
Il m’a scruté... Totalement nue. Il a pressé mes seins, mes fesses. Il s’écriait “mais tu es noire de partout!” Bah voyons! Il m’a fait écarter les jambes, humer ma chatte, il a même goûter ma chatte. Et tel un bon scientifique. Il a dit: “hummm, ça un goût curieux...”
Autant vous dire que j’étais dans mes états... Excitée comme pas possible. Je lui ai dit - tu veux goûter de nouveau? Il a regouté "hummm, je ne pensais que cela avait un tel goût!".
Et je me suis rhabillée, même si, je vous l'avoue, je lui aurais laissé avec grand plaisir dévorer ma chatte.
Non, mais qui fait ça?
La deuxième fois, c’était avec Lucien. Oui, oui, Lucien mon pote qui me pense “idiote”. Évidemment, il en a fait l’expérience. J’aurais peut-être dû commencer par notre histoire. Est-il que j’ai aimé Lucien par deux fois. Une première fois au collège, il m’avait fait une cours des plus assidue. Mais, il ne me plaisait pas. Mais pas du tout. Il avait une tête énorme pour son si petit corps. Et comme petits diables que nous sommes au collège. Tout le monde se payait sa tête “triangulaire”. Aussi, après m’avoir dit et redit ô combien il était amoureux de moi et que je restais impassible. Un jour il a fini par me raconter l’histoire de sa "tête triangulaire". Il disait qu’il avait échappé à une mort horrible, que petit il avait fait une chute du balcon de leur appartement, s’était fracassé la tête. Et dans les suites de sa reconstruction, sa tête avait prit une forme horrible. Oh, mon Dieu! Je me suis sentie terriblement coupable d’avoir ri de lui. Tellement coupable que j’acceptais d’être son amoureuse.
Et vous savez quoi. Lucien est l’une de mes plus belles histoires d’amour. Il était formidable. Je l’ai aimé comme une dingue. Mais bordel, quelques temps après, il est devenu le plus grand coureur de jupons, il avait comme par miracle perdu sa "tête triangulaire" (qui bien entendu était toujours là, mais nous la voyons plus). Nous nous sommes quittés puis retrouvés, la dernière année du lycée. Il m’a refait la cours... Intensément. La patience, il connaît. Et m’accueilli à force de relance. Et hop! Nous revoilà reparti. Je me voyais l’épouser. Et la petite voix de ma mère disait: “tu veux faire des enfants avec lui?”. Forcément, elle ne voyait que sa tête triangulaire. Qu’est ce que ça me contrariait! Mais Lucien n’avait pas changé. Il courrait toujours autant les filles. J’ai fini par partir. Curieusement, si vous posez la question à Lucien, il dira que c’est moi qui courrait les rues. Peu importe. Mais comment j’ai pu croire que l’on se faisait une "tête triangulaire" après une chute?
Une troisième fois, j’ai failli me laisser avoir. Failli. Parce qu’à cette époque, j’étais déjà mariée. Je débutais dans ma profession, j’avais une collègue avec un cul du feu de Dieu. Je la trouvais magnifique! Moi, j’étais toute maigre et j’adorais ses rondeurs. Elle au contraire appréciait ma maigreur et mes gros seins. Un jour, allez savoir pourquoi, elle me proposa tout bonnement de baiser avec son chéri. Surprenant, je pense que si j’avais envie de me faire une personne, c’eût été elle. Et non son homme. Son excuse? Son homme avait le fantasme d’une femme couleur ébène. C’était flatteur, oui pourquoi pas. Alors je lui ai demandé, comment était son conjoint. Elle dit “il a de la gueule!” C’était quoi avoir de la gueule lui avais-je demandé? “Du charme” disait-elle... Pour l’occasion, elle avait organisé un pique-nique pour nous faire rencontrer. J’étais mal à l’aise avec cette idée. Mais tout de même excitée. Je l’avais remercié, mais je ne pouvais. J'étais mariée. Et des années plus tard, lorsque j’ai plongé dans l’infidélité... Je l’ai tout de même recontacté. Son couple avait volé en éclat.
N’empêche, qui accepte de s’offrir ainsi?
Enfin, il y a James!! James pour qui ce blog existe. Alors James lui, c’est le beau gosse. Magnifique. Nous sommes toutes unanimes. C’est un homme qui en jette. Nu, habillé.... Il est beau. J'aime déjeuner avec lui, rien que pour l'admirer, ça me fait sentir vivante. Il a de la classe, de l’allure, chic, propret. Il a la panoplie du beau gosse en toute puissance. Sauf qu’il ce petit truc... Comment dire? Vous savez, ce petit truc... En fait c’est un homme de droite, voire d’extrême-droite qui baise avec une femme noire. Alors, je vous laisse deviner son sa petite particularité arrogance.
Quand, je baise avec lui, et que je l'entends hurler de plaisir, j’ai le sentiment de gagner une lutte!
Mais bordel, qui c’est qui adopte ce genre de comportement?!
Lucien a une réponse: Mère Térésa! Avant de rajouter "... Avec une grosse dose d’imbécillité! Tu aurais pu coucher avec Hitler en t'imaginant sauver le monde!" Non, mais quelle horreur! Non, coucher avec Hitler en espérant lui faire changer sa vision de l'humanité, faire le sacrifice de mon corps. Peut-être... Et puis James n'est pas raciste! On peut être de droite et pas raciste! Non, mais c'est quoi, ce gros raccourci! Entre nous, ça me rassure. James, si tu lis ça, sache que je ne te pense pas raciste. Ta bite ne l'est pas pour un sou. Elle me l'a prouvé plus d'une fois!
Quoi qu'il en soit, je vais aller jusqu'au bout des choses et faire don de mon corps à la science. Mais avant je vais me faire tatouer sur le ventre:
"Aurea mediocritas" ou "Ex nihilo nihil" ou "Memento Mori"
Puis un énorme... Alors... Baise!