12 mars 2011

Chimère...

Je me glissais au chaud sous une couette, et regrettais un instant d’être seule cette nuit. Je sombrais d’un coup dans le sommeil.
Rapidement, je me mis à rêver...
Ses mains descendaient le long de mes hanches tandis que sa bouche se promenait sur mon ventre en décrivant de léger cercles. Ses doigts s’attardèrent sur mon dessous en dentelle et le firent glisser jusqu’à mes pieds. Je me retrouvais nue devant lui.

Ses mains, sa bouche remontaient le long de mon corps. Ses lèvres sur les miennes, ses paumes caressaient tendrement mais fermement ma poitrine. Il m’embrassa, tout d’abord tendrement, puis avec passion. Il s’arracha de mon visage pour aller poser ses lèvres sur mes seins où mes tétons dressés semblaient l’y inviter. Il joua avec, les mordilla, les aspira, les lécha. Des pointes de plaisir commençaient à faire leur apparition, des gémissements s’échappaient de ma gorge offerte.

Il abandonna ma poitrine pour retrouver mon ventre qu’il recouvra de légers baisers alors que ses mains descendaient tout en suivant mes courbes. Ses caresses faisaient naitre des frissons sur ma peau.

Il me semblait qu’il retardait le moment. Il souhaitait me voir perdre patience, le supplier de me donner le plaisir ultime que j’attendais. Sa bouche descendit sur mes hanches, mes cuisses, leurs intérieurs. J’espérais ardemment qu’il s’y attarde plus longuement, mais il continua son chemin : mes genoux, mes mollets, mes chevilles, mes pieds... Pas une parcelle de mes jambes ne reçu la visite de ses lèvres. Puis, il remonta tout doucement, suivant le chemin inverse : pieds, chevilles, mollets, genoux... Il arriva au niveau de mes cuisses et les écarta tout doucement.

C’est à ce moment là qu’il répondit enfin à mon envie croissante et qu’il laissa sa langue jouer avec mon sexe. Elle l’explorait avec amour, découvrant avec avidité mon intimité. Elle s’attarda sur mon point de plaisir et finalement s’y concentra.

Je sentais l’orgasme grandir de plus en plus au creux de mes reins. Je me cambrais à chacun de ses coups de langue bien placés. Je sentais approcher mon paroxysme du plaisir lorsqu’il inséra deux de ses doigts au plus intime de mon être. Ceux-ci me caressaient, me découvraient, se crispaient, suivant en rythme les coups de langues donnés légèrement plus haut.

L’orgasme déferla sur moi. Mon dos se cambra alors que je sortais de ma bouche un râle de plaisir. Je me laissais retomber sur mon lit, exténuée, repue au plus profond de mon être...

J’ouvris les yeux.

Ce rêve paraissait tellement réel. Mon cœur battait encore la chamade et j’étais légèrement essoufflée. Je repositionnais les couvertures sur moi et m'apprêtais à retrouver le sommeil quand j’entendis ma porte d’entrée claquer.
Je me relevais d’un coup, avec deux mots sur les lèvres...

«Qui?» et «Merci»... 


@Aeneria

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