30 septembre 2010

Il était mien...

Entièrement nue j'étais face lui... Regard et sourire timide, je le découvrais pour la première fois. 

Nous avions pourtant passé tant de nuits ensembles... Certains soirs, il s'invitait chez moi sans prévenir, je l'apercevais au moment de fermer mes fenêtres. Silencieux, il attendait que je l'invite à entrer. D'autres fois, c'était moi qui anticipais  notre désir...  Je lui susurrais des mots crus tout le long de la journée, puis je lui glissais un mot pour m'inviter chez lui.

Et nous faisions l'amour, nous baisions...

Je connaissais chaque parcelle de son corps... Je connaissais son souffle... Je connaissais ces plaisirs, ces plaisirs qui était mien... Ces plaisirs interdits que l'on aborde peu souvent...

Je lui avais sans cesse dit combien son sexe me rendait folle... Combien j'aimais toutes les ridules que je percevais, combien  j'aimais qu'elle me pénètre.

Je lui avais dit combien j'aimais passer ma langue sur son scrotum et me perdre entre ses fesses, je lui avais dit combien j'aimais y glisser un doigt... Combien j'aimais ce 69 indécent que nous aimions partager. Je lui avais dit combien j'aimais voir aller et venir sa main sur sa bite... Je me régalais à recevoir le fruit de son plaisir sur ma langue. Il se ravissait à lire ma satisfaction dans mon regard.

J'étais à lui... Catin, salope... Gourmande.

J'étais là face à lui... Il ne s'approchait guère, il m'avait prévenu... Je ne le toucherais pas immédiatement, il me fallait contenir mon désir... Le laisser grandir en moi. Il me fallait prendre le temps de croiser son regard, de me laisser séduire par son sourire, de m'éblouir par sa bite... Ce fut impossible... Mon souffle augmentait  au rythme des palpitements de mon clitoris, la petite fraise gonflait à vive à l'allure... Si fort que j'allais m'effondrer... Il fallait qu'il le fasse. 

Il s'approcha, m'embrassa, me porta pour me plaquer contre mur et me pénétra... Une pénétration délicate , difficile, douloureuse et profonde... Sans va et vient. Il était fixe en moi, ses fesses  serrées majoraient la pression, tant dis que ma chatte comprimait sa queue. Que de doux baisers... Des tendres baisers. Nous venions de nous dire bonjour... De faire connaissance... De passer du virtuel à la réalité.

Cette bite tant fantasmée était en moi.