25 novembre 2008

Plaisir solitaire


Je m'exécute, je vous fais ce strip sensuel. Je m'applique telle une bonne élève. Je revois chacun des pas, des gestes que j'ai appris à mon cours de pole dance. Vous me voulez sensuelle, je suis sensuelle.

J'aurais aimé voir votre regard posé sur mon corps.

J'aurais aimé voir vos yeux posés sur mes seins, mes fesses, mes jambes. Dans mes déhanchés, j'aime me caresser la bouche, j'aime la sensation de mes doigts sur mes lèvres pulpeuses. J'imagine alors que ce sont vos doigts qui frôlent ma bouche, et je joue avec, j'essaie vainement de les introduire dans ma bouche sans y arriver. Ils s'échappent, reviennent puis descendent caresser mes seins. Ils les malaxent, tournoient autour des tétons, puis une main remonte chatouiller mes lèvres tandis que l'autre se perd entre mes cuisses à la découverte de ma fouine.
Et là, contrairement à ce que vous attendez, aucun doigt ne me pénètre, non. Mon plaisir solitaire se limite à comprimer, à étouffer mon clitoris avec mes mains, j'aime exercer des pressions sur mon sexe en y associant des mouvements de va-et-vient. J'aurais aimé avoir ma culotte pour pouvoir la piéger entre les lèvres de ma chatte, pour pouvoir tirer dessus.

La découverte de la masturbation fut une étape assez décisive, je ne me souviens plus très bien de la découverte de mon corps de femme, je me rappelle tout juste que lorsque j'enfilais un pantalon qui me prenait bien, j'aimais cette sensation émise par les frottements de mes cuisses lorsque je marchais, alors je me suis longtemps amusée à reproduire cette agréable sensation en croisant mes jambes lorsque j'étais assise. Et un soir, dans mon lit de petite fille, jusqu'à l'explosion. C'était bon, délicieux, mon cœur battait la chamade ... un plaisir que je ne saurais exactement décrire. Ce plaisir était si bon que je l'ai refait des milliers et de milliers de fois, et plus ça allait, plus je rajoutais d'autres caresses. Je caressais mes seins, ma bouche, mais jamais mon sexe. Au contraire je cherchais un appui, je coinçais quelquefois un oreiller ou une serviette entre mes jambes et j'exerçais une pression en tirant dessus. Puis, à l'âge où l'on s'intéresse aux garçons, mon père eut la merveilleuse idée de m'imposer un suivi mensuel chez le gynéco. Il ne faisait rien de bien particulier, il se limitait à me répéter que c'était mal d'avoir des rapports sexuels, et qu'il me fallait plutôt conserver mon hymen. Ainsi je continuais donc mes plaisirs solitaires, comme je savais le faire, et ce encore aujourd'hui.

Comme je n'ai plus de culotte, vous m'invitez à me rapprocher de vous, vous tendez votre bras et vous me demandez de poser ma chatte en feu dessus. Je m'y installe. Oh ! Hum hum, mon chéri, comme c'est bon. Vous avez compris, et vous comprimez mon sexe. Je bande ... mon clitoris est gonflé prêt à exploser, alors je me branle aisément sur votre bras, tandis que votre bouche s'aventure sur mes seins. Lorsque j'aurai joui, je me lèverai et vous constaterez que votre bras sera trempé de ma mouille.