11 avril 2012

Concupiscents.

J'ai revu James.
J'aurais pu écrire évidemment! Ce n'était que la millième fois que nous nous séparions. Et pourtant cette dernière fois était bien différente... Vraiment différente. Je me suis levée un matin et j'ai ressenti pour la première fois un sentiment profond de culpabilité. Tout est arrivée par une petite phrase de sa part, je ne me souviens d'ailleurs comment elle est apparu dans notre discussion... Il me répondait... "Non, bien sûr, ce n'est pas grave, cela fait tout juste (X) années que  nous nous fréquentons." . J'aurais pu banaliser la phrase et me dire... "Bah, plusieurs années, plusieurs années, certes, mais nous nous sommes vus que quelques fois..." Mais non...
Ses longues années  je l'ai fréquenté assidûment. Les seuls grands moments où nous nous sommes peu vus sont les longues semaines de vacances d'été. C'est dire! Ce n'est guère l'amour fou entre nous (par pudeur, je n'aime pas penser à lui en ces termes) mais le sexe fou. J'aime me perdre dans ses bras, j'aime quand il me baisamour, j'aime cette invitation à la sensualité, à la découverte de mon corps qu'il n'a cessé de cultiver, j'aime son audace. Ce matin là, j'ai réalisé que je m'épanouissais dans un contexte que j'affectionnais plus que tout mais que j'avais égoïstement choisi. J'étais dans un confort, un confort que j'entretenais parce que seule moi m'y sentais bien... Alors j'ai voulu respecter la norme.

Hélas, mon désir pour lui à prit le pas sur ma culpabilité. Il m'a manqué. Nos rendez-vous me manquaient. Les années avaient passées, et j'éprouvais toujours cette excitation à me préparer pour lui, il  me le rendait bien, il bandait toujours aussi fort et dur lorsque j'apparaissais. Cette situation était celle où je me retrouvais le plus. Bien distincte, elle ne prenait pas le pas sur ma vie, bien au contraire, elle s'alliait parfaitement à ma vie. Avec lui, ma fascination pour les courtisanes prenait vie. J'étais sa Catin Puritaine.

À nouveau nous avons choisis sans l'ombre d'une hésitation la chambre 9* de la Villa Glamour. Pour ma lingerie ce fut le blanc, il aime me voir en blanc. À mesure que je me préparais, j'étais surexcitée comme si c'était une première fois, je maquillais et je fantasmais le moment à venir, plus je fantasmais, plus je sentais mon entrejambe se remplir, j'ai du retirer mon tanga pour ne point le tremper. Mon clitoris était si gonflé... Si bien que je me suis appuyée sur mon lavabo et je me suis laissée aller. J'ai glissé un doigt dans chatte, ressentir les sécrétions de ma chatte eurent l'effet d'une détonation. J'en ai jouis. 

Lorsque nous nous sommes retrouvés, en nous dirigeons vers l'hôtel, j'ai relevé légèrement ma petite robe, laissant apparaitre la limite de mes bas et porte jarretelles, sa main s'est posée sur mes jambes, il les caressées, puis s'est posée sur mon sexe, ma culotte était déjà bien humide.

Une fois la porte de la chambre fermée derrière nous, je n'avais envie que d'une chose, le prendre dans ma bouche... J'aime l'odeur de son sexe, j'aime sucer sa bite, j'aime entendre son premier souffle lorsque je le prends en bouche... Ce petit... "Oooh" est si délicieux. J'ai joué de sa bite de longues minutes.. Il s'est enfoncé plusieurs fois au fond de ma gorge... Puis à son tour, il m'a offert le plus joli des cunnilingus... Je l'avais tellement voulu, que j'ai jouis sur sa langue. Précoce, je suis. Nous venions de nous retrouver.

Je me suis allongée sur le ventre pour apprécier un peu plus les quelques secondes qui suivent l'orgasme, son corps a recouvert le mien, ses mains parcouraient mes jambes, caressaient mes fesses, puis il m'a masturbé, c'était bon, très bon, il secouait vigoureusement ma chatte, les clapotis de ma chatte se mêlait à mes gémissements... J'étais fin prête à le recevoir, nous avons échangé nos places, et j'ai chevauché lentement son sexe, si lentement que je bénéficiais par les frottements de mon clitoris sur son pubis d'un plaisir clitoridien et vaginal à la fois... C'était merveilleusement bon.

Lorsque je le sentis prêt, je me retirais et je le pris à nouveau dans ma bouche... Il branla  son sexe et jouis sur ma langue à son tour.

L'entendre tout en ressentant son liquide tiède se répandre sur ma langue m'avait manqué. 
 

*J'aime la vue de ces marches lorsqu'on ouvre la porte de cette chambre, c'est fort excitant de les gravir  puis de découvrir ce grand lit.