2 mars 2018

Attrape-moi si tu peux...


Ce qu'il y a d'excitant entre amant, c'est le plaisir de se retrouver et d'entrer dans une espèce de bulle où le temps semble suspendu. Où le reste du monde ne semble ne plus exister. Il n'y a que vous deux.
Chaque retrouvaille à le goût d'une première fois.
Pour James et moi, c'est l'éternel première fois. Le temps ne semble d'avoir d'emprise sur nous. Nous avons trouvé la parade. La rupture à chaque fin d'orgasme, et la séduction à chaque fois que le désir pointe. Entre deux, nous sommes comment dire... Amis. Il est de ces amis sur qui l'on peut compter. Toujours présent. Depuis de longues années, monsieur m'accompagne et me supporte. Supporter est bien le mot. Car je ne suis vraiment pas tendre avec lui. Allez savoir pourquoi dès que j'ai une contrariété c'est lui que je dispute. Il me connaît si bien, que lorsque je fulmine, il lâche: " Je te baise ou je te laisse hurler?!"... J'en suis souvent... Excitée. 
Après, la rue de la pompe, nous avons opté depuis quelques mois pour l'impasse de la tour d’Auvergne. Cette impasse a ce petit quelque chose de séduisant, d'interdit, de secret. L'atmosphère qui y règne est terriblement érotique. L’accueil est chaleureux voire sensuel. On s'y sent bien. Je m'y sens bien. Et tant que je me sens bien, James me suit, il paraîtrait que ma gourmandise soit plus grande dans un tel cadre. Que ma chatte dégouline. Un sexe débordant, c'est ce qui l'excite. 
En cet après-midi, il fait très froid sur Paris. Nous nous retrouvions pour prendre un verre. Ces temps derniers, James ne va pas très bien. J'hésite entre l'envie de le séduire ou de l'écouter. Voilà déjà plusieurs mois, qu'il se refuse à moi. Alors, je me résous à lui offrir mon épaule. Pour autant, j'enfile bas et porte-jarretelle, ne sait-on jamais... Si jamais mon épaule ne suffit, je lui offrirai mes reins. Faut-il encore qu'il le veuille. Que le désir soit. 
A peine installée dans sa voiture, qu'il me lance "Que veux-tu?"  - Moi? "Oui... J'ai envie de toi" - Je ne baiserais pas avec toi... " Tu sais bien que je ne te baise pas... Je te fais l'amour...". 
Je n'avais pas donné ma réponse que mes fesses étaient déjà posées sur la table de cette chambre d’hôtel. Nos bouches accolées, il remonta ma robe, dégagea la culotte qui couvrait mon sexe. D'abord un doigt, puis, pantalon sur les chevilles, sa bite s'enfouie en moi. Mes fesses collaient et décollaient du verre que recouvrait cette table. Il cognait fort, profondément. Je sentais sa bite vibrer en moi. Il se retira et sa bouche vînt se poser sur ma chatte humide, ses mains sous fesses, mes talons sur ses épaules. Je lui était offerte. Un cunnilingus des plus délicieux. 
- Baise-moi! "Non"
Il se redresse, remonte, son pantalon et file sous la douche. 
Sous les notes de Mélody, j'ai jouis les doigts enfouis dans ma chatte.