15 janvier 2009

Lui faire l'amour

Je rêve de vous faire l'amour, je rêve que vous vous montriez égoïste, que vous ne pensiez qu'à votre seul plaisir.

Fermez les yeux et laissez-vous transporter par mes caresses.
Votre plaisir sera mien, votre jouissance sera mienne, j'aimerais percevoir dans votre regard le plaisir extrême.

Ce soir je veux que vous soyez mon roi et moi non pas votre reine mais votre courtisane, je veux vous combler.

Abandonnez-vous...

Allongé sur ce lit, je débute par baiser vos pieds, je lèche vos orteils sensuellement, langoureusement, votre hallux entre mes lèvres je vais et je viens, je prends plaisir à jouer de vos pieds avant que ma langue gourmande remonte sur vos jambes, que j'embrasse, je lèche, je baise ce corps offert.

Mon sexe s'humidifie, il se remplit, devient béant, si béant que les sécrétions de mon désir se déversent lentement entre mes cuisses, voyez-vous bel amant, l'expression de votre corps abandonné affole ma chatte.

Lorsque mes lèvres parcourront les plis de l'aine de vos cuisses, elles n'iront pas à la rencontre de votre sexe élégant et droit, non, bel amant, je remonterai ma langue sur votre ventre afin de le perdre dans le creux de votre nombril, ma main droite elle, s'attardera sur votre membre, elle le branlera, lentement, délicatement mais suffisamment pour le sentir vibré.

Je baiserais vos seins, mordillerais vos tétons.

Appréciez, aimez, laissez-vous aller...

Ma langue cette gourmande insatiable, rejoint votre cou, tel un succion délicat, je joue de cette espace, je suis proche de vous, si proche que j'entends votre souffle me murmurer, me supplier de ne point arrêter, pour réponse ma bouche rencontre le lobe de votre oreille, ma langue s'introduit dans votre pavillon.

Egoïste? Vous ne savez l'être, je sens vos mains parcourir mon corps.

Chuttt...Bel amant...Offrez-vous ...

Aussi, ma bouche continue à explorer votre corps, elle va à la rencontre de cette queue tremblotante, je joue avec le gland, ma langue le dessine, le contourne, s'introduit dans votre méat, je suçote, je l'avale, tout en la branlant avec ma main gauche, tandis que ma main droite caresse votre scrotum.

Je longe votre frein qui me conduit à la rencontre de votre anus. Un bonheur!
Ma langue l'effleure, lèche, entre, je vous branle encore et encore. Vos jambes relevées m'offrent une vue imprenable de votre fondement, ma langue fait place à un doigt préalablement lubrifié.

Je reprends ma fellation, main gauche branlant votre queue, ma main droite ayant perdu un doigt dans votre cul va et vient.

Appréciez, aimez, laissez-vous aller...

Un doigt puis deux, je malaxe, je stimule votre prostate, qui elle majore votre plaisir, votre queue grandit entre mes lèvres, j'entends votre plaisir, je vois votre plaisir, mes seins se dressent, mon clitoris s'engorge, j'aime, j'aime...

Je vais jouir, mais il ne faut pas, non, car ce soir est votre soir, je vais jouir de votre plaisir, je vais jouir de votre jouissance.

Mes mains se libèrent, vous vous allongez sur le ventre, je baise vos fesses et ma langue continue à lécher votre raie, tandis que j'enfile mon godemichet en ceinture, je le lubrifie, vous m'offrez votre croupe, puis je vous pénètre...

Ce soir, je veux vous prendre, avec mes caresses, mes baisers de femme, je veux aller et venir en vous, je vais jouir de votre plaisir.

8 commentaires:

T.C a dit…

Ahahah! Belle Matisse, celle-là je l'attendais! J'étais tout étonné que tu n'en touches jamais un mot!
lol.

Anonymous a dit…

Belle audacieuse!

L singulière plurielle a dit…

trop contente de te lire .......... yes ! ! !


bises

Lsingulière !

Vellini a dit…

@ T.C: Pliée de rires...

@ Anonyme: :)

Ibid Norio a dit…

belle audace... j'adore !
bizous

VéroPapillon a dit…

Superbe, on te sent d'une féllinité extrême !
Bises de papillon

vellini a dit…

@ Ibid Norio: Attention, certains petits mots peuvent me rendre bien plus audacieuse! ;-) Je t'embrasse.

@ Véropapillon: Que fait-on pas pour nos envies! Bises.

sandokan a dit…

A la lecture de ce chaud billet, il n'y a pas que ce chanceux, que le vieux cochon vient reveiller.
Votre "crayon" prévaut le mien :-)

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