19 décembre 2019

Un peu de légèreté dans ce monde de brutes... Vous avez dit Day Use?!

J'ai un faible pour les hôtels! Allez savoir pourquoi mais c'est ainsi! Le simple fait de passer le pas d'un hôtel inonde mon entrejambe. L'interdit m'excite.
Dire que la première fois où James m'a traîné dans un hôtel, j'avais une telle gêne que la réceptionniste en a souri... Puis, j'ai commencé à deviner de la malice dans ses yeux, elle aimait nous voir flirter au bar avant de monter dans notre chambre... Ce petit jeu est devenu mien... J'aime ces hôtels à l'arrière-cour où l'on peut prendre un verre...
Il faut croire que j'ai un beau carnet d'adresses... Toutefois, il y a des adresses qui reviennent, comme celles où l'on prend ses habitudes.
Longtemps, j'ai littéralement adoré  la "Villa Caroline" devenue "Villa Glamour", "rue de la pompe". Une chambre particulièrement... La 9. 
Puis, il y a eu l'hôtel "10 bis" rue du débarcadère, une ancienne maison close! C'était pour moi, le temple de la luxure... Les cloisons étaient si minces que l'on pouvait entendre les séances de fessée de nos voisins de chambre.
Dans un style différent un brin coquin "l'Alba Hotel" plus pour sa situation géographique: une impasse... A cette adresse, j'a le sentiment de filer sous une porte cochère et d'entrée dans un délicieux bordel. 
Une constante tout de même sur ces hôtels: Les noms des rues. 
Ma dernière trouvaille... L’hôtel "Grand Amour" situé rue de la fidélité... J'adore!
Ceci dit, je suis supposée dénicher un petit restaurant sympa pour un déjeuner en toute innocence... Mais qui sait, sur un malentendu, je pourrais lui servir de bûche de Noël.  

8 août 2019

Un peu de légèreté dans ce monde de brutes... Sapiosexuelle?!


Fut un temps où j'étais sapiosexuelle.. C'était il y a bien longtemps...
Durant plusieurs années, je n'étais séduite que par des hommes "intelligents". Eh oui!

Jusqu'au jour où j'ai découvert le plaisir d'une bite enfouie dans la chatte avant toute présentation!

Je suis passée de sapiosexuelle à .... Salope!

Depuis, je ne jure plus que par la promesse d'une bonne envolée. D'une bonne érection!

D'un autre côté, je me dis... Sapiosexuelle... Salope... Sapiosexuelle... Salope... C'est assez ressemblant. Je suis une belle salope-sapiosexuelle. Ça donne un air intélligent à mes hommes!

De plus, attention! Je suce tout en réfléchissant! Un délice! 

Tenez, par exemple, j'aime repérer le calibre des veines d'une bite... J'en fais une cartographie mentale... Ensuite au fil des années, je détecte les changements... Entre celles qui s'éteignent, celles qui s'épaississent... Les nouveaux réseaux qui se créent... 
De temps en temps, je croise le niveau de perfusion d'une bite au résultat d'une érection et ce en fonction du réseau établit!

Je veux bien qu'on en rigole de ces nanas qui "sucent en réfléchissant"... Mais, j'ai juste envie de dire: OUI, on peut être la reine de la pipe et sauver des parties de jambes en l'air! Réfléchir la bouche pleine est une nécessité! 
Pour le coup, je peux dire à mon mec après avoir déglutis (en plus, oui, j'avale, c'est le côté salope):

"Chéri, le réseau beta, ne fonctionne pas tip-top, restons vigilants!"




2 juin 2019

Un peu de légèreté dans ce monde de brutes...The Fashion Freak Show‎

A la fin du spectacle, j'ai juste eu envie de baiser avec chacun des artistes. En général, lorsque mon entre-jambe, frissonne c'est que le spectacle était très bien! J'ai pris beaucoup de plaisir. 
Actuellement aux Folies Bergère!

25 mai 2019

Un peu de légèreté dans ce monde de brutes... Le cunnilingus.

Je n'ai pas tout suivi, mais semble t-il qu'il y ait un film qui divise.
Je n'ai pas cherché à comprendre, j'ai juste retenu qu'il était question d'une scène de cunnilingus de treize minutes dans les toilettes! 
Treize minutes? C'est possible de tenir treize minutes en continue? Dans des toilettes? Treize minutes la langue poser sur une chatte? Sans coup de rein, sans baiser, sans doigter? Serait-ce un fan de l’apnée? En plus dans des toilettes... Un couple d'acrobate*? 
Le problème, c'est que je n'ai pas la notion du temps lorsque je baise... Je ne relève pas l'heure. Cependant, je n'ai pas souvenir d'un long cunni... Long, long, looong... De treize minutes. Il faut dire que je suis une petite jouisseuse, un peu dans la lignée de celle qui jouisse à l'approche d'une tête entre les jambes. 
En moyenne, une langue sur ma chatte me fait venir en... Une petite minute?! James vous dira trente secondes! Je ne sais pas... Est-il que c'est très rapide. Rapide et bon, car j'ai tout de même le temps de me sentir, lécher, aspirer, dévorer... Mon chéri en ressort souvent bien rouge! Par plusieurs fois, je tente de l'étouffer! 
Alors, je me dis treize minutes... Un mec est-il capable de ça? Lucien, m'a répondu... "Si, tu me laisses faire, je t'offre une heure..." Rien que ça!
Mais on y réfléchissant, treize minutes de cunnilingus  ou une heure en continue, je ne crains de dégueuler. Rebutée par le trop plein de cunni.
En réalité, peu importe le temps, ce que j'aime, c'est jouir sur sa langue... Puis l'embrasser... Mmmm, cette odeur chatte, de cyprine et je ne sais quoi ... Enivrante! Excitante!

*Les fois où j'ai baisé dans des toilettes, plaquée contre mur, James me portait littéralement... Comme quoi, le plaisir nous transcende!  

18 mai 2019

Un peu de légèreté dans ce monde de brutes... Les femmes aiment les mauvais garçons.

Dans cette perspective, le sexe est tellement bon...

11 mai 2019

Un peu de légèreté dans ce monde de brutes... Le sexe est apolitique.

James est contrarié... Il déteste mes allusions...
"Mais comment?! Comment peux-tu penser que je puisse avoir de telles idées? Cela  fait combien de temps que nous sommes ensemble? 10, 13, 15 ans?! Tu te rends compte? 15 ans! Mais si ma femme découvre ça!! 15 ans? Mais tu n'imagines même pas..."
Et là... Allez savoir pourquoi j'ai tenté l'humour...
- Non seulement ça fait 15 ans... Mais en plus avec une femme noire? Sacrilège! J'imagine le déjeuner du dimanche... Entre la belle famille, les parents... Oh! Mon Dieu! Le traître! 
Je me suis esclaffée de rire! 
Il faut croire que l'humour ne soit pas mon point fort, je suis loin d'être douée comme Marina Cars. Alors là, pas du tout. 
Mon petit blondinet aux yeux bleus, a gentiment fait signe au serveur, payé l'addition et s'est levé dans un silence absolument. Le problème avec le fou rire, c'est qu'il ne vous quitte pas illico presto... Toute action de sa part entretenait mon éclat de rire. Dans son regard, je l'imaginais au milieu des siens... Balbutiant... - Elle n'est pas noire... Mais si, mais non. Merde! Je sais plus!  
Le voyant partir j'ai tout de même tenté un... - "Chéri, non... C'est de l'humour! Mais c'est fou, tu manques d'humour! En plus la black c'est moi!"
Non, il a quitté le café où nous étions installés. 
En séchant mes larmes de bonheur, je l'aperçois dans la rue non pas à remonter dans sa voiture... Mais à se diriger vers l'hôtel où nous avions réservé. 
Mon téléphone vibre.
"Ramène-toi... Vite!"

Moi, je vous le dis. Le sexe est totalement apolitique. Et lorsque j'ai sa tête entre mes jambes, que sa langue fouille ma chatte. Et que j'hurle de plaisir.. Je me dis... C'est moi la traîtresse! 

8 mai 2019

Un peu de légèreté dans ce monde de brutes... La Mère Térésa de l’Amour.

J’aime à penser que je suis hyper généreuse en amour... Lucien lui le formule autrement: “idiote”. Ça m’a toujours pliée de rire.  
La première fois, j’étais au lycée. Le cousin d’une de mes copines, plus âgé que nous. Pas joli garçon, intelligent et assez sympa. Un jour, alors nous nous trouvions seuls dans sa chambre, il m’a confié sa tristesse à ne point trouver de copine. Il ne se trouvait pas beau, les filles ne le trouvaient pas séduisant. Il s’inquiétait de ne jamais pouvoir se mettre en couple. De ne jamais pouvoir voir le corps d’une femme nue. Et là... J’ai eu tellement de peine pour lui que je lui ai proposé de me déshabiller pour qu’il regarde. Il m’a scruté... Totalement nue. Il a pressé mes seins, mes fesses. Il s’écriait “mais tu es noire de partout!” Bah voyons! Il m’a fait écarter les jambes, humer ma chatte, il a même goûter ma chatte. Et tel un bon scientifique. Il a dit: “hummm, ça un goût curieux...” Autant vous dire que j’étais dans mes états... Excitée comme pas possible. Je lui ai dit - tu veux goûter de nouveau? Il a regouté "hummm, je ne pensais que cela avait un tel goût!". Et je me suis rhabillée, même si, je vous l'avoue, je lui aurais laissé avec grand plaisir dévorer ma chatte. Non, mais qui fait ça? 
La deuxième fois, c’était avec Lucien. Oui, oui, Lucien mon pote qui me pense “idiote”. Évidemment, il en a fait l’expérience. J’aurais peut-être dû commencer par notre histoire. Est-il que j’ai aimé Lucien par deux fois. Une première fois au collège, il m’avait fait une cours des plus assidue. Mais, il ne me plaisait pas. Mais pas du tout. Il avait une tête énorme pour son si petit corps. Et comme petits diables que nous sommes au collège. Tout le monde se payait sa tête “triangulaire”. Aussi, après m’avoir dit et redit ô combien il était amoureux de moi et que je restais impassible. Un jour il a fini par me raconter l’histoire de sa "tête triangulaire". Il disait qu’il avait échappé à une mort horrible, que petit il avait fait une chute du balcon de leur appartement, s’était fracassé la tête. Et dans les suites de sa reconstruction, sa tête avait prit une forme horrible. Oh, mon Dieu! Je me suis sentie terriblement coupable d’avoir ri de lui. Tellement coupable que j’acceptais d’être son amoureuse. Et vous savez quoi. Lucien est l’une de mes plus belles histoires d’amour. Il était formidable. Je l’ai aimé comme une dingue. Mais bordel, quelques temps après, il est devenu le plus grand coureur de jupons, il avait comme par miracle perdu sa "tête triangulaire" (qui bien entendu était toujours là, mais nous la voyons plus). Nous nous sommes quittés puis retrouvés, la dernière année du lycée. Il m’a refait la cours... Intensément. La patience, il connaît. Et m’accueilli à force de relance. Et hop! Nous revoilà reparti. Je me voyais l’épouser. Et la petite voix de ma mère disait: “tu veux faire des enfants avec lui?”. Forcément, elle ne voyait que sa tête triangulaire. Qu’est ce que ça me contrariait! Mais Lucien n’avait pas changé. Il courrait toujours autant les filles. J’ai fini par partir. Curieusement, si vous posez la question à Lucien, il dira que c’est moi qui courrait les rues. Peu importe. Mais comment j’ai pu croire que l’on se faisait une "tête triangulaire" après une chute? 
Une troisième fois, j’ai failli me laisser avoir. Failli. Parce qu’à cette époque, j’étais déjà mariée. Je débutais dans ma profession, j’avais une collègue avec un cul du feu de Dieu. Je la trouvais magnifique! Moi, j’étais toute maigre et j’adorais ses rondeurs. Elle au contraire appréciait ma maigreur et mes gros seins. Un jour, allez savoir pourquoi, elle me proposa tout bonnement de baiser avec son chéri. Surprenant, je pense que si j’avais envie de me faire une personne, c’eût été elle. Et non son homme. Son excuse? Son homme avait le fantasme d’une femme couleur ébène. C’était flatteur, oui pourquoi pas. Alors je lui ai demandé, comment était son conjoint. Elle dit “il a de la gueule!” C’était quoi avoir de la gueule lui avais-je demandé? “Du charme” disait-elle... Pour l’occasion, elle avait organisé un pique-nique pour nous faire rencontrer. J’étais mal à l’aise avec cette idée. Mais tout de même excitée. Je l’avais remercié, mais je ne pouvais. J'étais mariée. Et des années plus tard, lorsque j’ai plongé dans l’infidélité... Je l’ai tout de même recontacté. Son couple avait volé en éclat. N’empêche, qui accepte de s’offrir ainsi? 
Enfin, il y a James!! James pour qui ce blog existe. Alors James lui, c’est le beau gosse. Magnifique. Nous sommes toutes unanimes. C’est un homme qui en jette. Nu, habillé.... Il est beau. J'aime déjeuner avec lui, rien que pour l'admirer, ça me fait sentir vivante. Il a de la classe, de l’allure, chic, propret. Il a la panoplie du beau gosse en toute puissance. Sauf qu’il ce petit truc... Comment dire? Vous savez, ce petit truc... En fait c’est un homme de droite, voire d’extrême-droite qui baise avec une femme noire. Alors, je vous laisse deviner son sa petite particularité arrogance. Quand, je baise avec lui, et que je l'entends hurler de plaisir, j’ai le sentiment de gagner une lutte! Mais bordel, qui c’est qui adopte ce genre de comportement?! 

Lucien a une réponse: Mère Térésa! Avant de rajouter "... Avec une grosse dose d’imbécillité! Tu aurais pu coucher avec Hitler en t'imaginant sauver le monde!" Non, mais quelle horreur! Non, coucher avec Hitler en espérant lui faire changer sa vision de l'humanité, faire le sacrifice de mon corps. Peut-être... Et puis James n'est pas raciste! On peut être de droite et pas raciste! Non, mais c'est quoi, ce gros raccourci! Entre nous, ça me rassure. James, si tu lis ça, sache que je ne te pense pas  raciste. Ta bite ne l'est pas pour un sou. Elle me l'a prouvé plus d'une fois! 

Quoi qu'il en soit, je vais aller jusqu'au bout des choses et faire don de mon corps à la science. Mais avant je vais me faire tatouer sur le ventre:

"Aurea mediocritas" ou "Ex nihilo nihil" ou "Memento Mori"
Puis un énorme... Alors... Baise! 

5 mai 2019

Pablo MIRA

La nuit derrière j'étais avec Pablo Mira. Rassurez-vous, il a gardé sa cravate. Même si au départ, il  avait annoncé "baiser l'une d'entre nous". Bah, non, ce ne fut moi, il m'a simplement baisé la joue. Un baiser bien mérité, il faut dire j'en ai pris pour mon animisme! Chut, je ne vous en dirais pas plus. 
Sinon que c'est un réel délice que de le boire... J'étais suspendue à ses mots. 
S'il dit des choses contre l'argent, moi, je me suis sentie "pétée de thunes" de l'avoir payé pour me faire rire! A priori, il en prend grand soin. 

A voir et à revoir..  Actuellement au Théâtre de l'Oeuvre.

15 février 2019

L'effet Moix...

S'il y a une chose dont je suis certaine aujourd'hui, c'est que rien n'est inscrit dans le temps. Rien de tout ce que nous construisons ne peut être considéré des plus stables. Ni même la personne que nous sommes. Durant une période qui m'a paru bien longue, je ne savais plus ce que je voulais... Ni ce qui m’emportait. Je pense même avoir perdu ma légèreté... J'ai trouvé le sexe fade. les hommes moins séduisants... J'ai adoré baiser avec moi-même. J'en étais ivre. Tellement ivre que j'en suis devenue arrogante. Qui mieux que moi-même pouvait me garantir les meilleurs orgasmes? 
Je ne pense pas avoir perdu le sourire... Non, perdre le sourire sous entendrais que quelque chose n'allait. Et bien non, je me portais. Et pourtant mon corps n'a cessé de me ramener à la réalité. Il me faisait mal. Que de maux! De dos, de ventre, de dents... Des douleurs étranges. J'en suis même venu a avoir mal uniquement à mon annulaire gauche! Mon médecin traitant a conclu que j'étais un beau sujet de recherche sur les émotions. A chaque fois c'était le même rituel. Une douleur, une visite chez le médecin, des examens... Des résultats négatifs, la douleur s'envolait et laissait place à une autre. Je me suis essayée à la médecine douce... Entre le "bol d'air", des séances "d'acupuncture", de "Shiatsu" ou encore de "sophrologie", je ne savais plus où donner de la tête!
Que de lectures! Des grands classiques, à Amélie Nothomb en passant par Houellebecq.
Je me suis même développée une folle passion pour les poissons... Un poisson, deux... Trois, quatre... Un aquarium immense... L'air de rien, C'est super apaisant les poissons. J'ai commencé à me sentir mieux... 
Il s'en est passé des choses dans ma vie. Tellement que je ne me souviens presque plus du dernier texte que j'ai écrit les jambes croisées. Bien des fois, j'ai tenté de coucher des mots... Mais écrire sans que ma culotte ne soit trempée ce n'est pas un plaisir. Alors j'ai compensé... Des podcasts de Brigitte Lahaie. Assez intéressant. Des podcasts d'Adèle Van Reeth... Sa voix m'excite, ses invités me filent un air intelligent. 
Puis l'impensable s'est produit. Un matin, comme tous les matins, dans le métro aérien qui me conduit tous les jours au travail, mon regard s'est posé sur lui. Un homme au look improbable. Bonnet de marin, bombers en simili cuir, jean et des vieux Derbies au pied. Barbu. Une barbe épaisse. Je déteste la barbe. Des poils. Que des poils! En veux-tu en voilà qui se devinent au ras de son cou. Décidément, je n'aime pas les poils. Et pourtant... Je le trouve séduisant. Vraiment séduisant. J’esquisse un sourire. Je suis heureuse. Je ressens à nouveau, cette émotion, ce frisson qui vous fait sentir bien vivant... Il répond à mon sourire bien qu'il ne lui soit pas destiné. Je baisse mon regard. J'hésite. Il ne correspond en rien des hommes qui me séduisent... Est-ce la terrible sentence de la quarantaine? Celle qui nous oblige insidieusement à trouver du charme là où à 25 ans* nous n'en trouvions pas. 
J’hésite, puis je saisi un vieux ticket de métro, gribouille mon numéro de téléphone, et je le lui tends en descendant du métro, "ne le perdez pas". Nous avons déjeuné ensemble. Il est drôle, maladroit, il est différent. Il m’excite. Il me fait jouir. J'aime être avec lui. D'aventure, il sera ma muse. Nous l'appellerons Vincent.


*L'effet Moix est chez la femme inversement proportionnel à son âge. 

6 février 2019

Les Nuits D'une Demoiselle....

7 janvier 2019

Infidèle...

C'est la dernière série* de la première chaîne française qui débute ce soir. 
Avec un titre pareil, évidemment je voulais voir. J'ai souvent pensé que les films ou séries autour de cette question d'infidélité avait toujours un parti pris.  Et pourtant là, tour à tour j'ai souffert pour l'épouse... Pour la maîtresse... Pour l'époux... Pour la famille, les amis... Bref pour tous. 
A la fin de la saison, oui, parce qu'impatiente que je suis, j'avais hâte de connaître le dénouement, j'en suis résolument venue à me dire, il n'y a pas de bonnes solutions. Le mensonge, la curiosité, la colère, le désir, l'amour sont des champs bien complexes. 
Une série à suivre.

*Une adaptation de la serie "Doctor Foster"? 

L'instant Précieux...

J'ai une bonne amie de "rue" avec qui je prends plaisir à discuter de toutes ces histoires interdites d'amants et maîtresses que je ne peux conter à personne. Je ne me souviens plus exactement dans quelle condition je suis venue à lui dire que j'avais un amant. A son tour elle m'avait confié entretenir une liaison avec un homme marié. J'avais poussé un "ouille". Surprise, elle m'avait demandé pourquoi, avant de lui répondre, je lui avait demandé ce qu'elle attendait de cette relation. Elle m'avait sorti un gros mensonge. "Rien". J'avais éclaté de rire. Une jolie jeune femme, trentenaire, célibataire, cadre, dynamique qui n'attendait rien de son amant. Magnifique! Pour le coup, j'enviais la place de cet homme. Si seulement James pouvait ne jamais me poser de questions et me baiser simplement lorsque je le souhaite. Ma vie serait parfaite!  
Au fil de l'eau, j'apprenais, qu'il avait plus de dix ans qu'elle, qu'il s'était marié très jeune, avait une ribambelle de gosses et le pauvre chéri était royalement désespéré chez lui. "Son épouse, tu comprends, elle n'aime pas le sexe". Mais bien sûr, elle est juste tombé enceinte "six fois" par hasard. "Oh, c'est pas de chance, et encore, c'est qu'il avait lourdement insisté". Evidemment. "Il ne baise qu'avec moi!" Mais bien sûr. Sur ce point, j'ai tout de même poussé la discussion, pour comprendre pourquoi, elle semblait tenir au fait qu'il ne baise qu'avec elle. C'était ainsi, elle et pas une autre. 
D'ailleurs, je n'ai pas bien compris pourquoi, ce charmant monsieur soulignait ce détail. J'ai peut-être l'esprit tordu, mais j'aime imaginé mon amant baisant avec son épouse. Il y a quelque chose d'excitant dans mon imaginaire. Imaginer le plaisir de sa femme me file des orgasmes. Je me souviens par plusieurs fois, avoir demandé à James de me raconter, il me regardait avec des grands yeux. Une fois, alors que sa bite était enfouie dans ma chatte, j'ai tenté de lui tirer quelques détails, ça l'a fait débandé. Dommage. Il trouvait cela dégueulasse. Penses-tu! Je pense qu'il se sentait dégueulasse de lui faire ça. C'est différent. 
Là, n'est pas le sujet. Ma bonne amie de "rue", me racontait qu'elle était tombé en amour d'une petite île bretonne et qu'elle trouvait que c'était l'île la plus romantique, alors par habitude, elle emmenait tous ses "amoureux" sur cet île et toujours dans le même hôtel. Pour le coup, j'ai trouvé cela dégueulasse. Eh, oui, je ne suis pas "commune". Je trouve super excitant d’imaginer mon amant avec sa femme, mais hyper dégueulasse, d'emmener mes "amours" dans un seul et même  lieu. 
J'aime le côté précieux des relations, le côté presque unique et singulier que je donne à chaque histoire. J'aime que chaque lieu, chaque jeu, ou chaque moment de baise, nous soit précieux et unique. Pendant plus de dix ans, j'ai baisé avec James dans un parking, toujours le même. Et lorsque je m'y gare, seule ou avec des amis, j'aime ce frisson de nostalgie qui me traverse, et qui me fait penser à lui. Les hôtels qui ont abrités nos moments de baises sauvages, sont "nos" lieux. Ça me fait penser que le jour où nous avons baisé dans la chambre "chinoise" d'un certain hôtel, j'ai eu le sentiment, de baiser avec tous les blogueurs qui avaient vanté l'originalité de cette chambre. D'ailleurs ni, lui, ni moi avons aimé cette chambre. 
Chaque histoire vécue est particulière, elle se vit et crée son lot de souvenirs, des plus beaux au plus laids. Tenez, par exemple, je déteste Genève. La Suisse, oui, un peu partout mais pas Genève. 
Lorsque je pense à Lille, mon cœur s'emballe, comme toutes les fois, où je courrais retrouver James. 
La rue de la pompe, la rue du débarcadère, l'impasse de la Tour d'Auvergne, la rue de la convention, la rue de la Croix Nivert, autant de rues que de moments partagés. Gruyères, Vannes, île d'Arz, Strasbourg, Bruxelles, Bruges, Saint-Maurice, Evian, Montréal... Paris, et encore Paris, toujours Paris comme un retour à la maison. Autant de doutes, de déclarations, de plaisirs et de complicités partagés. 
Ceci dit, Paris reste une grande ville et offre tant de possibilité. Ce n'est pas le cas d'une île. Tout compte fait, tant que le plaisir et le désir y est,  le moment partagé est unique. Aussi, peu importe où et comment, peu importe ce que l'on nous dit, où ce que l'on choisit de croire ou non, l'essentiel c'est que cela nous fasse du bien. Alors oui, l'amant de ma bonne amie de "rue" ne baise personne d'autre qu'elle. Et cette île bretonne mérite d’accueillir tous ses amours. 
James a bien raison de se refuser de temps en temps à moi, il m’excite encore plus. 
Et je continuerais à fantasmer sur les envolées de mon amant avec sa femme. 

Je vous souhaite une belle année 2019. Faites ce que vous voulez.