17 septembre 2018

La Panne.... Au féminin...

Lorsqu'on est une femme, on connait toutes, ces soirs où l'envie n'est pas toujours au rendez-vous. Où l'autre vous chatouille, vous cours après  dans un lit et vous ne rêvez que de dormir. Alors quelquefois, on se laisser tenter... On peut voir l'envie naître ou pas... On simule ou pas... Mon homme a pour habitude de me susurrer les grands soirs de fatigue... "Hummm... Dire que tu étais fatiguée... Tu es toute humide..." Allez savoir pourquoi, je lubrifie alors que je n'ai pas envie! En réalité, je n'ai jamais réfléchi sur le phénomène, je trouvais cela simplement "top", son bonheur était ainsi facilité. 
Lorsqu'on est une femme, il nous est déjà arrivé, au moins une fois, d'entendre le désespoir du bel étalon qui perd son érection au moment de nous pénétrer. "Ce n'est pas bien grave... Ne t'inquiète pas" C'est dingue comme on souhaite être rassurante, on le baisouille, le caresse, l'encourage... Bien des fois, je me suis demandée ce qui pouvait se tramer dans la tête d'un homme dans ces moments là... 

Lorsqu'on est une femme, le manque d'envie on connaît très bien. Mais la panne... Comment dire...

Depuis plusieurs jours, j'avais la chatte en feu... Je dégoulinais rien qu'à l’idée de penser son souffle au creux de mon cou. Je l'ai fantasmé dans tous les sens. Lui. Sa bite. Sa bouche. Ses mains... Mmmm... Ses mains. Ses doigts dans ma chatte. Je ne pouvais voir de mains d'hommes sans imaginer les siennes. Je refusais de me caresser. J'attendais patiemment ce rendez-vous. 
J'avais choisi ma plus belle lingerie, enfiler la plus belle robe. Longue, fluide et échancrée. Épaules dénudées. Talons hauts, bien hauts. Cheveux au vent. Je me sentais désirable. A chacun de mes pas, je sentais mes lèvres intimes se remplir... Dans ce taxi qui me conduisait à lui... Je croisais les jambes pour mieux ressentir l’en-serrement de ma chatte. J'étais trempée. 
J'entrais dans une superbe belle chambre de cet hôtel que nous adorons. Il était là... Nu. Magnifique (incroyablement beau, plus les années passent, plus il est magnifique. il a cette beauté franche. Il est beau)! Je baise sa bouche, ma main sur sa bite érigée. Elle est bien belle. Bien rigide. Mes seins se dressent. Il m’entraîne dans le lit, se rallonge. Je me place au dessus. Je sens ses mains remonter la robe. J'adore ce moment. Il s'offre à moi. Nos bouchent ne décollent pas. Il est doux. Il tire mon string sur le côté, découvre ma chatte... Enfin, je vais le chevaucher...
Et là... Plus rien. 
Rien. Un instant, je pense que c'est mon trop plein de désir. Je m'empale sur sa bite. Je l'enfonce profondément, qu'elle cogne bien au fond... Histoire de me remettre en route. Je monte et redescends... Misère... Ma chatte s'assèche. Je le sens. Il le sens. Il me murmure un "ça va?"... "Chut tais-toi..."... 
Misère. Je suis sèche. J'ai littéralement débandée, si l'on peut dire. 
Les frottements deviennent douloureux. Je bafouille... "Minute... Je me déchausse...". 
Allez savoir pourquoi je panique. Littéralement. Comment l'expliquer? Je l'avais harcelé des jours et nuits pour qu'il soit là. Et mon corps ne répondait plus. Non, ce n'était pas possible. Non. 
Il décide de prendre les choses en mains. Des baisers... Langoureux, des petits mots cochons au creux de mon oreille. Habituellement à ses mots, mon entrejambe ne se fait pas prier. Mais là... Rien. Il ne le sait pas... Néanmoins, ses doigts tentent de s'immiscer dans ma culotte. Je le stoppe. Je suis bien trop sèche. C'est le désert absolu. Il ne faut surtout pas qu'il le constate. Je panique encore plus. Suis-je fatiguée? Contrariée? Je me tortille dans le lit... Je lui suggère de s'allonger et de me regarder faire... (Bah, il faut bien que je sauve notre partie de jambe en l'air!)! Je me lance dans un strip-tease. Mes yeux plongés dans les siens, je caresse mes seins, ma bouche... Lèche mes doigts... (Eh oui! à la guerre comme à la guerre!)... Je les humidifie encore et encore... Puis je les glisse dans ma culotte... 
Rien. Même cette tentative de trempouille ne semble humidifier mon Sahara de chatte! Rien. J'arrête. Il sourit. "Qu'est-ce qui ne va pas?"... "Chut... J'ai chaud, viens me prendre sous la douche...!" (Au grand problème... Grand moyen!)
Baisers, caresses... Je lui offre ma croupe... 
Aïe! La pénétration reste difficile. C'est comme si je me refermais! (Non, je ne vais pas en plus faire un vaginisme!!). Il se retire. M'embrasse et me sort de la douche. Je suis silencieuse, honteuse et  un peu déçue de moi-même.
Une serviette sur mon dos, il me sèche (heuu)... Entre multiples baisers, il me murmure... "Ce n'est pas grave..."
Pardon?! Il vient de dire "Ce n'est pas grave?"... Non, je rêve, il vient de me dire "Ce n'est pas grave!"
Mais si c'est grave!! Si... ça l'est. C'est grave! 
Je suis là, nue, avec Clark Gable et je n'arrive même pas à le baiser! Et ça ce n'est pas grave?! Non, mais... "Chut, s'il te plaît"... Ferme la!
Dois-je vous dire que j'ai fais une grosse crise de colère?! 

C'est certain... La prochaine fois qu'un homme à une panne, je réfléchirai pas deux fois avant de ne dire quoi que soit! 

En ce qui concerne ma panne... Je cherche toujours... J'ose même pas réessayer!