22 juin 2012

Comme une envie...

 
De sexe.
De sexe tendre, brut, gourmand, sensuel...Peu importe le nom que l'on y associera, j'ai envie de prendre du plaisir... J'ai envie qu'un homme me donne du plaisir sans que je n'ai à le chevaucher, à le sucer, à le caresser. J'ai envie de m’abandonner dans un lit et de le laisser faire. Qu'il prenne du plaisir à m'en donner sans attendre que je lui en donne... 
J'ai envie de sexe paresseux.

6 juin 2012

Paul...

Il peine à retrouver son souffle, il vient de jouir entre mes jambes, continuant  à me serrer fort dans ses bras, il me caresse, m'embrasse... Puis dans un souffle court, il  murmure au creux de mon oreille "Merci" et pose un baiser à la base de mon coup... Surprise, je souris et comme s'il me fallait dire quelque chose, je réponds: "Je t'en prie...". Le moment me paraît incongru, ma réponse stupide et lui d'ailleurs pourquoi me remercie t-il? Une heure auparavant, je lui avais presque sauté dessus, c'était sans doute à moi de le remercier... Mais pourquoi le remercier? Pourquoi nous remercier nous venons de faire une entorse à notre contrat, à notre amitié.
...
La veille, Paul m'avait invité à dîner avec lui...   
"Sors un peu de tes bouquins, tu vas finir par te rendre malade..." m'avait-il dit...
Il n'avait pas tort, cela faisait plusieurs jours que j'étais enfermée dans cette petite pièce. Ainsi le lendemain, je prenais un dessert et j'arrivais chez lui... Nous nous connaissions depuis presque un an, rencontré au hasard d'un voyage, après avoir essayé de me séduire, il s'était résolu à accepter la relation amicale que je lui offrais. Ce joli brun avait tout pour me plaire mais il avait pour seul grand défaut son célibat... Un peu trop libre pour moi.  
Comme à nos habitudes, après le diner, lumière éteinte nous nous affalions de chaque côté de son canapé face à un bon film, ce jour là, il fait un peu frais, je grelotte, il sort une couette, et nous nous engouffrons, l'un à coté de l'autre, puis il me prend contre lui et me frictionne vigoureusement pour me réchauffer, je reste entre ses bras, le film se déroule, ses frictions deviennent de petites caresses... Je ne dis rien, cela me paraît normal, ou me réconforte... Ma tête sur son torse, il baise mon front... Une fois, une seconde fois... Mon corps réagit.. Pas comme, il le faudrait... Je sens mon entrejambe palpiter, je me réajuste entre ses bras comme pour chasser cette envie qui pointe, il continue à caresser ma nuque, je lève la tête pour lui demander d'arrêter et je retrouve ma bouche collée au sien. 
Dans une atmosphère électrique, notre baiser devient rapide, nos mains se caressent à une vitesse insolente, comme s'il nous fallait faire vite, très vite avant que la raison ne nous rattrape... Bouches accolées nous nous déshabillons, il embrasse mes seins, mon corps et sa tête se retrouve entre mes jambes... Je pousse un grand cri... Un très grand cri... Je ne sais ce qu'il fait exactement à ma chatte mais c'est bon, très bon! Il semble me sucer et non me lécher... Je sens que je risque de jouir s'il continue ainsi, je le rattrape l'embrasse à nouveau, nous sommes très à l'étroit sur ce canapé, je me mets à quatre pattes, j'ouvre sa braguette... Et je découvre, un très beau pénis bandant. Ma surprise est telle que je pousse un "Ohhh!". Paul à été gâté par la nature... Je lui saute littéralement dessus, à califourchon, doucement, il me pénètre délicatement... C'est chaud, brulant et grandiosement bon... Je gesticule sur sa bite, ses mains sur mes fesses, je baise sa queue. Il me fait signe de descendre, me retourne sur le canapé et me prend en levrette, il y va profondément... Je l'entends répéter "Oh! C'est bon, c'est bon..." Je ne peux me retenir longtemps, je lui annonce que je vais jouir, il accélère le mouvement et je jouis en étouffant mes cris dans le canapé... Délicatement, il se retire, me pose dos à même le sol, et me pénètre, le poids de son corps sur le mien... Je le serre fort pour l'encourager... Il jouit. Son cœur bat très fort... Je sens mon entrejambe dégoulinant... J'ai comme une envie de continuer... Je contracte ma chatte autour de sa bite... Souffle court... Il murmure... "Merci".
On sonne à sa porte... Il continue à m'embrasser, à m’enlacer... On sonne à nouveau, en insistant bien longtemps... Puis on tambourine à la porte... - Vellini, Vellini... 
Je sursaute. Je reconnais la voix de Paul à ma porte. Il vient de me réveiller de ma sieste, ce soir c'est chez moi que l'on dîne. Cœur battant, souffle court, corps et jambes humides... J'ouvre. 
- ça va? Ohhh! Tu as fais un cauchemar? Tu es toute humide...
Que lui dire? 
Oui, un affreux cauchemar.