28 octobre 2016

Cet obscur objet de désir



Cet après-midi en étant avec toi, j'aurais pu te baiser aux yeux de tous sur ce banc public, je nous voyais nus abandonnés dans les bras de l'un et l'autre.
J'aurais pu comme tu le souhaitais retirer ma petite culotte... Fallait-il encore que tu acceptes de me suivre, que tu cèdes à cette envie de poser tes mains sur mon corps, de glisser ta main dans ma culotte, de poser ta langue sur ma chatte, de fourrer ta bite dans le fond de ma gorge, à me retourner, me plaquer contre mur et me baiser comme je pouvais l'entrevoir dans ton regard. Ce regard qui en un instant a inondé ma culotte,  j'étais trempée, trempée comme jadis... Comme cette première fois où contre un arbre tu me rendais impudique. J'étais humide de désir... 
J'avais envie de sentir ton souffle et tes gémissements au creux de mon oreille, de contracter ma chatte autour de ton sexe. J'avais envie de balloter tant bien que mal mes reins sous l'emprise de ton corps.
J'avais envie de t'entendre dire..."Ne bouge plus"... J'avais envie de t'entendre venir encore une fois au fond de moi...
Cet après-midi, en rentrant chez moi, je me suis installée au volant de ma voiture, écarté mes jambes et j'ai caressé ma chatte en pensant à ton corps écrasant le mien. A ta bite déversant ton foutre au fond de ma gorge... Ce fut bon. Très bon.
Tu m'as manqué. Ton sourire pervers m'a manqué. Ta gourmandise m'a manqué.

...


16 octobre 2016

Proposition Indécente...

J'ai repensé à lui. Était-ce du fait de la rentrée. Nous aimions tous deux le mois de septembre... L'automne en particulier, ce temps maussade et mélancolique nous réunissait sous les draps des hôtels. Nous ne nous racontions pas  nos vacances, bien trop pressés à nous aimer. Je me suis bien souvent demandé ce qu'il y avait de si excitant, pourquoi nous brûlions de tant de désir en ce mois. Je n'ai jamais su y répondre. J'appréciais ces retrouvailles aux allures d'une première fois. Chaque année dans ces retrouvailles, nous resignions un nouveau contrat de débauches. 
J'ai repensé à lui si fort, qu'il m'a appelée. Était-ce le doux souvenir de nos automnes? Je n'ai osé lui demander. Il disait vouloir prendre de mes nouvelles. Qu'il avait tant de fois pensé à moi... A nous. - A nous? Avais-je bondi... - Nous... Nus? Il avait ri. Ri, comme pour me demander d'arrêter. 
Son couple avait traversé des moments pas simples... Il ne voulait plus tenter le diable. J'étais le diable. J'avais ri. Je n'étais pas le diable. Je ne suis pas le diable. Lorsqu'il avait tenté de quitter sa femme. La terre avait tremblé sous mes pieds. J'ai prié sainte Rita, brûlé un cierge. Je l'ai persuadé que c’était une belle erreur.  Pourquoi? Je ne sais pas. Je n'y ai pas réfléchi. Peut-être que si.
On raccrochait avec la promesse de se voir pour un verre en toute amitié, le surlendemain. Nous avions chacun de nous un peu de disponibilité dans la matinée. 
Jupe tube, talons et trench. Me voilà plantée sur l'une des grandes artères de la grande place de Paris, patientant qu'il m'embarque. 
S’engouffrer dans ce parking où nous avions tant de fois baisé, est assez déstabilisant. Je sens mon entrejambe frémir. Silencieux. Nous remontons en surface.
- J'ai un jeu à te proposer - Ouille, je crains le pire!- Respire... Rien de tordu. Je ne vais pas te baiser immédiatement, même si j'en meurs d'envie. - Et moi donc... Mais non. Tu sais bien, qu'on ne devrait pas. - Oui, j’essaie de comprendre... Monsieur vieillit... - Arrête. Je ne sais comment tu fais... Plus de 10 ans et tu ne te questionnes toujours pas?- Sur mon désir pour toi? Mais, j'ai toujours follement envie de toi... Tu me manques. - Arrête! Tu sais bien de quoi je parle... - Je sais. Je manque de morale. Certainement. Et toi, que s'est-il passé pour que le mauvais garçon que j'ai tant aimé puisse disparaître?- Tu es incroyable! Alors c'est quoi cette proposition? - Hier soir, en cherchant ce que l'on aurait pu faire en toute amitié. J'ai eu une idée, et si on laissait le hasard choisir pour nous...
Je lui présentais, deux enveloppes que j'avais soigneusement préparées la veille. Deux propositions. Je  posais les deux enveloppes face à lui, et l'invitais à choisir.
- Tu n'as aucune décision à prendre, laisse faire. Mais promets-moi... Je te fais la promesse de me plier à ce tirage... Promets-moi, que tu t'y plieras également... - C'est assez drôle... Qu'est-ce que tu as mis dans ces enveloppes? - Quelque chose de réglo... Et de non-réglo... - Que je te baise... Ou, que tu me baises? - N'importe quoi... Choisis! - J'hésite... - Ah! Tu as même perdu ton humour? - Allez, je vais jouer!
Il regarde quelques instants les enveloppes, les tourne et retourne. 
- Choisis-en une pour moi... - Non, ce n'est pas juste... C'est trop tentant, je te ferais une proposition indécente! - Laisse toi aller!- Celle de droite... N'oublie pas ton engagement! - Pas du tout! D'ailleurs, je prends celle de gauche.
Le sourire aux lèvres. Il se saisit de l’enveloppe... Fait mine de l'ouvrir. Puis, la repose. Il fait signe à la serveuse, et lui demande de lui suggérer une enveloppe. Joueuse est-elle. Et merci à elle, elle en choisit une, au hasard... 
Cette fois, ayant pour témoin, cette main innocente, je déchire la seconde enveloppe. Fini. Nous nous limiterons à son choix.  
Le hasard avait choisi pour nous... Le C.O.Q hôtel. Merci Dayuse.
La gourmandise de James refaisait surface... Il glissa ses doigts entre mes jambes. J'étais trempée. Ma bouche accolée à la sienne, contre mur, il releva ma jupe. Encore habillé, il dégrafa son pantalon, baissa son caleçon et me pénétra aussi sec. Suspendu. Il me baisait. Je l'entendais grommeler, son souffle augmentait, son cœur s'affolait. Je l'arrêtais. Il ne fallait pas qu'il jouisse de sitôt, pas sur le pas de cette chambre. Il se retira, ses doigts se glissaient à nouveau entre mes jambes, il me branla... J’humidifiais tellement, qu'il essuyait ses doigts trempés sur ma bouche et m'embrassait. Ses baisers agrémentés de ma cyprine embaumaient notre chambre. L'odeur de ma chatte et de son souffle augmentaient mon désir... Nous avons fait l'amour... Baiser. Tantôt gourmande, tantôt catin. J'ai aimé chevaucher sa bite. Sentir ses mains caressant mes fesses. Lui offrir ma croupe. Le sentir cogner le plancher de ma chatte. J'ai aimé sa gourmandise. Son désir. Son désir de ce sexe qui remplissait sa bouche. J'ai joui sur ses lèvres. Il a joui dans ma bouche. Nous nous sommes assoupis quelques minutes. Réveillée par ses baisers... - Qu'avais-tu mis dans l'autre enveloppe?... J'ai ri. - Ce n'est plus important - Dis-moi... - Non... N'insiste pas. Je ne dirais rien. 
Une belle matinée. Une belle rentrée. Une belle partie de sexe.
...
Connaissez-vous le coup de la pièce truquée? Il semblerait que cela fonctionne également avec les enveloppes!