16 mars 2012

Le Tourbillon du Désir.

Je me souviens de notre première rencontre, un petit fil nous avait connecté, je lui avais fais un petit signe de la main puis elle venue frapper à ma porte, elle avait cet air innocent et ce doux parfum de franchise, dans les premières minutes de notre rencontre mon manque de tact l'a quelque peu bousculé... Elle, la romantique, moi la brute.
Tant de fois j'ai esquissé un sourire face à son enthousiasme, face à ses rêves... Tant de fois j'ai mis mes plates mains et non un doigt sur ces blessures, les premières minutes elle se taisait, pleurant sans doute en son for intérieur puis elle se redressait grande et fière. Elle pouvait paraître fragile, mais savait ô combien esquiver une chute. Elle était femme et forte, éblouissante et troublante.
Tout doucement elle est devenue l'objet de mes désirs. Si fort que je lui ait fait une proposition indécente, celle d'être mienne quelques heures, je voulais poser mes lèvres sur son corps de femme, mes mains sur sa cambrure... Je voulais l'entendre soupirer dans mes bras... Je rêvais de sa féminité dans mes bras. Je voulais aimer et désirer la femme qu'elle était.
Un petit hôtel, une chambre épurée... Elle était là grande et belle à m'attendre. 
L'atmosphère de cette chambre est lourde et légère à la fois. J'ai chaud et froid. Ma tête tourne légèrement. Mais pourquoi suis-je là dans mon ensemble de lingerie fétiche, si offerte à elle ? Pourquoi ai-je accepté ? Je me sens si vulnérable à présent. Paradoxalement et c'est inexplicable je me sens dans un total abandon.

Je suis seule à l'attendre. Lentement je me suis déshabillée et je me suis mise au milieu de la pièce. Gardant seulement mon ensemble en dentelle qui soulignait mes formes. Je me suis placée de telle sorte qu'elle allait me découvrir de dos. J'avais envie d'entendre ses pas, de sentir sa présence, sa respiration puis.... Ses mains sur mes hanches sans encore la voir.

Plus d'une fois, j'avais senti ses mains sur moi pour me calmer, m'apaiser, mais aussi me bousculer , me titiller, me bloquer puis me propulser... Mais cette fois -ci le contact était réel , il ne s'agissait plus de mots mais de caresses.

Au moment même où j'entends la porte s'ouvrir, nos sensibilités sensuelles et érotiques s'accordent.

Nous avions mis plus de temps qu'elles à le comprendre..

Merci à Elle de m'avoir donné la réplique.

14 mars 2012

Oh! Mon délicieux...Si je te chope!